Les Dernières nuits de Paris, Philippe Soupault, errance narrative, littérature, criminel, roman policier, course-poursuite
Philippe Soupault est un écrivain français né en 1897 et mort en 1990, cofondateur du surréalisme. Les Dernières nuits de Paris est un roman paru en 1928.
[...] On remarque le caractère méthodique avec lequel procède le personnage principal et narrateur du récit à travers l'énumération : « Les lieux, les dates et les détails me permettaient de penser que j'avais quelques raisons de le croire ». Ainsi, si ce roman se présente au premier abord presque comme un roman policier traditionnel, on s'aperçoit vite que le récit baigne entre réalité et fiction avec un personnage dont on ne sait au juste s'il s'agit d'un écrivain ou d'un policier. On retrouve en effet des notions chères au surréalisme avec le thème de l'errance créative et des descriptions macabres, de la violence. Le personnage s'apprête en vérité, méthodiquement, à se livrer à une course-poursuite contre le criminel. [...]
[...] III - Le début d'une course-poursuite Un personnage intrigué On ressent la curiosité du personnage dont l'attrait pour les affaires criminelles est semble-t-il connue puisque le marchand de journaux déclare à l'endroit du personnage principal : « Un beau crime pour vous ». La recherche du criminel Dans la recherche du criminel, on retrouve tous les aspects traditionnels du roman policier. Il y a d'abord les fausses pistes : « Parfois, assez régulièrement même, on annonçait qu'on était sur la piste du criminel ou, suivant les cas, du sadique ; mais peu après, cette piste était reconnue comme fausse ». Ensuite, on innocente les faux suspects. Viennent ensuite les soupçons. [...]
[...] Les Dernières nuits de Paris - Philippe Soupault (1928) - Comment cet extrait est un exemple de l'errance narrative surréaliste et au final le début d'une course-poursuite contre un criminel ? Philippe Soupault est un écrivain français né en 1897 et mort en 1990, cofondateur du surréalisme. Les Dernières nuits de Paris est un roman paru en 1928. Problématique : Comment cet extrait qui se présente au départ presque comme un roman policier traditionnel est un exemple de l'errance narrative surréaliste et au final le début d'une course-poursuite contre un criminel ? [...]
[...] On retrouve un certain nombre de précisions concernant le Paris de l'époque, celui de ce que l'on a appelé la Belle Époque, avec notamment le « métropolitain ». Un mélange entre réalité et fiction L'auteur se sert de la réalité pour créer des personnages, à la manière des surréalistes qui invitaient à mettre de la fiction dans la réalité et de la réalité dans la fiction, qui n'hésitaient pas à se servir de leur propre vie et notamment de leur vie amoureuse pour créer des fictions, des romans ou des poèmes., des surréalistes qui invitaient justement à se livrer à « errance créative », c'est-à-dire à errer, à flâner dans les rues à la recherche d'une opportunité créatrice. [...]
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