La Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyenne, Préambule - Olympe de Gouges (1791) - En quoi cette oeuvre diffère-t-elle de La Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen ?

Thèmes abordés

Rire et savoir, Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyenne, Olympe de Gouges, parodie, égalité, siècle des lumières

Résumé du document

Cet extrait est issu de l'oeuvre La Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyenne publié en 1791 par Olympe de Gouges. Dans ce passage, le rapport que l'oeuvre et Gouges entretiennent avec La Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen apparaît de manière évidente au point de prendre l'apparence d'une parodie de cette déclaration.

Extraits

[...] Le mot principe, qui signifie des lois fondant une société, est également présent dans le texte : «des principes simples et incontestables». Olympes de Gouges veut donc une société fondée sur le droit. - L'idée principale est une société fondée sur le droit. - Deuxième grande idée des révolutionnaires, le droit permet le bonheur de tous. Olympes de Gouges reprend aussi le grand objectif des penseurs des Lumières, c'est le bonheur de tous, c'est à dire l'idée d'un bonheur collectif. [...]

[...] La Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyenne, Préambule - Olympe de Gouges (1791) - En quoi cette oeuvre diffère-t-elle de La Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen ? Introduction : Cet extrait est issu de l'?uvre La Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyenne publié en 1791 par Olympes de Gouges. Dans ce passage, le rapport que l'?uvre et Gouges entretiennent avec La Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen apparaît de manière évidente au point de prendre l'apparence d'une parodie de cette déclaration. [...]

[...] En faisant cela, Olympes de Gouges s'inscrit dans le courant des révolutionnaires qui essaient de laïciser la pensée politique. À partir du deuxième paragraphes, Gouges recopie les 3 propositions du texte de 1789 en se contentant de féminiser quelques éléments : «le mépris des droits de la femme», «les droits naturels,inaliénables et sacrés de la femme», «les actes du pouvoir des femmes» et «les réclamations des citoyennes». Mais à la différence du reste du texte, elle établit une égalité entre les deux sexes afin que les actes du pouvoir des femmes soit égaux à ceux des hommes. [...]

[...] Olympe de Gouges va à l'encontre des préjugés masculin les plus enracinés. Elle termine en revanche d'une manière tout à fait sérieuse avec les termes de la première déclaration en changeant «homme» et «citoyen» par «femme» et «citoyenne», une petite transformation qui rappelle le titre et son objectif principal. Conclusion : Il s'agit d'un texte à la fois représentatif de la pensée des Lumières et du projet de la République. Dans ce passage en particulier Olympe de Gouges montre les deux faces de son attitude à l'égard de la révolution. [...]

[...] Elle formule une demande, c'est à dire qu'elle rappelle que c'est aux hommes qui convient d'accepter cette évolution. D'une certaine manière, elle met au défi les hommes. Le groupe ternaire «les mères, les filles, les s?urs» rappelle que les femmes ne sont pas des êtres abstraits mais se sont les personnes les plus proches des hommes. D'emblée, ce sont les premiers mots. Les liens évoqués ici sont des liens de sang. Les femmes sont naturellement les représentantes de la nation. [...]