Déclaration des Droits de la femme et de la citoyenne, Olympe de Gouges, droits politiques, femmes, injustices, révolution
La Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, écrite par la féministe Olympe de Gouges le 14 septembre 1791, est un pastiche de la Déclaration des Droits de l'Homme et du citoyen (DDHC) adoptée le 26 aout 1789. L'auteure dénonce et souligne de cette manière l'oubli des femmes au sein de la société, et défend l'égalité de rigueur entre les hommes et les femmes, ainsi que la liberté de chacun.
[...] Tant politique que social, religieux et juridique, ce texte remet en question tout le statut de la femme de l'époque, en proposant des ébauches de réformes. La fonction de la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne n'est donc pas seulement politique, il s'agit d'une revendication des droits de la citoyenne, mais bien plus encore, de la femme, de toutes les femmes sans exceptions. On retrouve cette lutte en faveur des droits des femmes dans les oeuvres de Simone de Beauvoir par exemple, avec la Deuxième sexe. [...]
[...] Déclaration des Droits de la femme et de la citoyenne - Olympe de Gouges (1791) - Ce texte réclame-t-il uniquement les droits politiques pour les femmes ? La Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne écrite par la féministe Olympe de Gouges le 14 septembre 1791, est un pastiche de la Déclaration des Droits de l'Homme et du citoyen (DDHC) adoptée le 26 aout1789. L'auteure dénonce et souligne de cette manière l'oubli des femmes au sein de la société, et défend l'égalité de rigueur entre les hommes et les femmes, ainsi que la liberté de chacun. [...]
[...] La Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne en elle-même, en réclamant des droits qui sont fondamentaux pour toutes femmes, dénoncent les horribles conditions de celles-ci, tels le manque de liberté à cause de la tyrannie que l'homme exerce sur elles : « [ainsi l'exercice des droits naturels de la femme n'a de bornes] que la tyrannie perpétuelle de l'homme lui oppose (art.IV) ». Cette tyrannie est renforcée par le fait qu'une femme, de par son sexe, ne peut être prise au sérieux, : « toute femme étant déclarée coupable [ . [...]
[...] Par son texte, Olympe de Gouges mène un combat cependant, il n'a pas seulement pour but de revendiquer uniquement les droits politiques pour les femmes. En effet, ce texte à une dimension plus large. C'est tout l'ordre social qui est à réformer, tout le statut de la femme de l'époque est remis en question, car il n'est pas juste. Olympe de Gouges réclame donc également les droits sociaux, tel que la suppression du mariage « qui est le tombeau de la confiance et de l'amour », ou encore la reconnaissance des enfants naturels afin que toutes femmes soient libres de communiquer ses pensées en indiquant « le père légitime ». [...]
[...] Sous un ton ironique, Olympe de Gouges montre avec vérité le statut de la femme de l'époque. Dans le Postambule, elle dépeint « l'effroyable tableau » que la société de son temps se fait des femmes, révélant les injustices qui pèsent sur elles. En effet, à cette époque, les femmes sont bornées à leur rôle d'épouse et de mère, « n'ayant besoin que d'être belles et aimables », elle sont considérées comme des mineures ou des enfants au yeux de la loi et de la société, faisant « plus de mal que de bien » et réduite le plus souvent au silence, comme le montre Olympe dans sa déclaration : « [ . [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture