Montesquieu introduit sa thèse par une phrase au conditionnel. Le "si j'avais" montre au lecteur que ce qu'il va démontrer n'est pas la perspective de sa pensée. En effet, Montesquieu, dès la 1ère phrase, fait preuve d'une certaine virulence implicite. Cette 1ère impression est ensuite confirmée tout au long du texte par le ton faussement désinvolte et léger employé pour parler de pratiques très violentes. Ce ton ironique et provocateur permet alors d'introduire une argumentation absurde et incohérente (...)
[...] En effet, Montesquieu, dès la 1ère phrase, fait preuve d'une certaine virulence implicite. Cette 1ère impression est ensuite confirmée tout au long du texte par le ton faussement désinvolte et léger employé pour parler de pratiques très violentes. Ce ton ironique et provocateur permet alors d'introduire une argumentation absurde et incohérente. En effet, les arguments sont absurdes ce qui rend l'argumentation vide et dénuée de sens. et ils ont le nez si écrasé qu'il est presque impossible de les plaindre : les liens de causalités qui relient les arguments mettent en relation deux éléments sans aucun lien commun. [...]
[...] Le choix de l'ironie se révèle être une arme plus pertinente que l'argumentation directe. Nous assistons ici à un retournement de situation : Montesquieu nous donne à voir l'argumentation infondée et inefficace des esclavagistes qui doit nous convaincre du contraire. De plus, il opère un profond renversement de perspective en laissant entendre que finalement le peuple véritablement barbare semble être les Européens qui asservissent et exploitent une partie du monde pour accroître leur richesse et jouir de produits superflus. Quel impact ce texte a-t-il eu sur les Européens? [...]
[...] Au chapitre 5 du livre XV intitulé "De l'esclavage des nègres" il soutient alors dans son argumentation que l'esclavage est injustifiable, monstrueux et inhumain. Que dénonce Montesquieu à travers sa thèse et par quels moyens? Nous allons donc voir dans une première partie comment la thèse esclavagiste est ironique et absurde puis nous verrons dans une seconde partie ce que dénonce Montesquieu à travers cette thèse. Montesquieu introduit sa thèse par une phrase au conditionnel. Le si j'avais montre au lecteur que ce qu'il va démontrer n'est pas la perspective de sa pensée. [...]
[...] On trouve même une allusion sexuel : Les peuples d'Asie privent toujours les noirs du rapport qu'ils ont avec nous d'une façon plus marquée On ne peut se mettre dans l'esprit que Dieu ait mis une âme, surtout bonne, dans un corps noir La plupart des arguments sont donc basés sur des préjugés racistes. A travers ces arguments, Montesquieu dénoncent les motivations économiques des Européens. En effet, les peuples d'Europe ayant exterminé ceux de l'Amérique, ils ont dû mettre en esclavage ceux de l'Afrique présente le peuple Européen dit civilisé comme un peuple sanguinaire et violent. Montesquieu prolonge sa réflexion en soulignant la disproportion entre les souffrances humaines et ce qu'elles rapportent aux Européens avec l'exemple du prix du sucre. [...]
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