Cyrano de Bergerac, Edmond Rostand, scène d'aveu, personnalité de Cyrano, mouvement littéraire, autoportrait, exagération, tragique de la scène, lyrisme, procédés du registre lyrique, caractère sentimental, portrait moral, tournure pathétique, beauté, amour
Le XIXe siècle est caractérisé par le romantisme, mouvement littéraire trouvant ses origines en Angleterre et en Allemagne puis s'étendant en Europe. Rejetant le rationalisme du classicisme, le romantisme valorise l'expression des sentiments et du moi. C'est au sein de ce mouvement littéraire qu'il est possible de situer « Cyrano de Bergerac », oeuvre d'Edmond Rostand publié en 1987 dont est extrait le texte présenté à l'étude. « Cyrano de Bergerac » fut un grand succès pour Edmond Rostand, écrivain, dramaturge, poète et essayiste français né à Marseille, qui se démarqua par son habilité à ressusciter le dramatisme en vers. Il est l'auteur de plusieurs oeuvres, s'ajoutent à celle présentée à l'étude : « Le Gant Rouge », « Les Mussardines », « L'Aiglon ».
[...] Il est donc possible d'affirmer que le personnage de Cyrano est présenté comme étant assez séparé de ces émotions, un peu orgueilleux, mais aussi jaloux. On relève donc que le personnage de Cyrano est assez ambivalent, dans la mesure où il se présente comme étant laid, incapable d'être aimé, mais avec un portrait moral plutôt doux, sentimental malgré son orgueil. La vision de l'amour Dans un second temps, l'aveu formulé par le personnage de Cyrano permet de déterminer la vision qu'il a de l'amour et d'appréhender l'histoire à venir. [...]
[...] Il est donc possible d'affirmer qu'à travers cette scène où le tragique se glisse une vision de l'amour propre à Cyrano. D'autre part, à travers ses répliques, une admiration de la femme aimée est faite. Cette admiration peut être même qualifiée de divinisation, relevant une certaine infériorité qu'éprouve cet homme face à la femme aimée. La description de Roxane, la femme aimée est remplie de superlatifs et d'anaphores, comme énoncé précédemment « . la plus belle qui soit » , « La plus brillante, la plus fine » , « la plus blonde ». [...]
[...] Pour conclure, on peut affirmer que cette scène de l'aveu permet de dresser la personnalité du personnage principal de l'œuvre qu'est Cyrano. On retrouve alors un homme assez ambivalent dans la mesure où il s'estime laid et indigne d'être aimé, toutefois sa personnalité morale dresse l'image d'un homme sentimental et fort de caractère. L'extrait révèle aussi sa vision de l'amour, la passion qu'il éprouve face à une femme aimée idéalisée. Ce qui est assez intéressant c'est qu'à travers cet extrait relevé du premier acte de la pièce, il est possible de dégager des éléments marquants de la pièce : la fatalité, Cyrano martyr de l'amour, ou encore le triangle amoureux qu'on retrouvera plus tard. [...]
[...] Cyrano de Bergerac, Acte Scène 5 - Edmond Rostand (1897) - Comment l'auteur à travers la scène d'aveu révèle-t-il la personnalité de Cyrano ? Le XIXe siècle est caractérisé par le romantisme, mouvement littéraire trouvant ses origines en Angleterre et en Allemagne puis s'étend en Europe. Rejetant le rationalisme du classicisme, le romantisme valorise l'expression des sentiments et du moi. C'est au sein de ce mouvement littéraire qu'il est possible de situer « Cyrano de Bergerac », œuvre d'Edmond Rostand publié en 1987 dont est extrait le texte présenté à l'étude. [...]
[...] En effet, Cyrano associe l'amour à la fatalité comme en témoigne le champ lexical péjoratif de celle-ci : « danger » ,« mortel » « piège » (l.). Ainsi, l'amour serait un champ mortel pour celui qui ose. Par le parallélisme et l'antithèse « Mortel sans le vouloir, exquis sans y songer, Un piège de nature, une rose muscade », Cyrano semble reconnaitre la beauté de l'amour, qui rend aveugle et semble avoir conscience des dangers. L'amour se présente comme étant un sentiment de potentiel bonheur, mais pour le personnage, c'est surtout la douleur qui en émane. [...]
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