Baudelaire, Le Cygne, poème, symbolisme, Les Fleurs du Mal, modernité, Paris, allégories, souvenirs, sentiments, Victor Hugo, exile, nostalgie, mélancolie, Spleen, Andromaque, mythologie
Charles Baudelaire est un poète, écrivain, critique d'art français. Il est né à Paris le 9 avril 1821 et meurt dans la même ville le 31 août 1867. Il occupe une place considérable parmi les poètes français. Baudelaire détache la poésie de la morale, la proclame toute entière destinée au Beau et non à la vérité. Il fait partie des plus grands poètes et écrivains du XIXe siècle. Charles Baudelaire n'avait pas de réel mouvement littéraire, car il travaillait plusieurs mouvements en même temps, il travaillait dans le Romantisme, le Parnasse, et le Symbolisme. Charles Baudelaire est extrêmement important et reconnu à son époque grâce à ses poèmes, et surtout grâce à son recueil « Les Fleurs du Mal » sorti en 1861. Le Cygne est un poème publié dans La Causerie le 22 janvier 1860, et par la suite il sera inséré dans la section « Tableaux Parisiens » dans son recueil Les Fleurs du Mal à sa publication en 1861. Dans Le Cygne, Baudelaire transcrit la modernité de Paris en pleine rénovation dû au baron Haussmann. Dans ce poème, l'allégorie est utilisée fréquemment, car Baudelaire fait appel à son imagination et à des souvenirs. Comment Charles Baudelaire dégage ses sentiments dans ce texte et de quelle manière éprouve-t-il son désarroi face au Spleen ?
[...] L'auteur donne de nombreuses références mythologiques. « Le Cygne » est dédié à Victor Hugo, à cette même époque où il est exilé. Comment Charles Baudelaire dégage ses sentiments dans ce texte et de quelle manière éprouve-t-il son désarroi face au Spleen ? Nous verrons ainsi les sentiments de Charles Baudelaire face aux changements de Paris. Dans un premier temps l'auteur nous dévoilera ses sentiments. Ensuite dans un second temps nous verrons comment l'auteur exprime son désarroi face au Spleen. [...]
[...] Pour Charles Baudelaire, la ville est une source de Spleen, et donc une source d'inspiration, ce qui explique sa détresse face aux travaux haussmanniens. Le poète refuse le progrès, car Paris est sa ville de source d'inspiration et ces travaux sont la destruction de ses racines, de son identité, de ce qu'il aime, et de ce qui peut le rendre heureux, ainsi, de fuir le Spleen et d'atteindre l'idéal. Au vers 9 il fait un retour dans le passé, se rappelle Paris, il fait donc une restrictive, car c'est son seul moyen de récupérer le passé : « Je ne vois qu'en esprit », le mot esprit défini ses souvenirs, son passé, son âme qui est encore coincée dans le passé alors que lui est déjà en plein dans les changements. [...]
[...] Le poète nous met sur suspens, il nous fait ressentir son effet de surprise. Il y voit une ménagerie, en plein Paris, ce qui est complètement normal à cette époque, mais c'est dans ce marché à animaux que son regard a été attiré. Avant d'avouer à son lecteur ce qu'il perçoit Charles Baudelaire décris le lieu, l'atmosphère qu'il décrit par des citations sombres et grises, l'atmosphère semble triste : « sous les cieux/ Froids et clairs le Travail s'éveille, ou la voirie/pousse un sombre ouragan dans l'air silencieux » qui va des vers 14 à 16. [...]
[...] Ensuite le sentiment d'exil s'installe à nouveau lorsque Charles Baudelaire fait sa rencontre avec le cygne, car tout comme Andromaque le cygne est une figure d'exil. Ce qui les apparente, c'est le refus d'accepter la vie telle qu'elle est et un besoin dévorant d'idéal. L'auteur fait du cygne une figure d'exil, car ce bel être s'est échappé de sa cage pour chercher de l'eau, mais il ne trouvera que des pavés secs et poussiéreux. Baudelaire se sent perdu et pas à sa place dans ce nouveau Paris. [...]
[...] Leurs sentiments de mélancolie sont marqués par la perte de quelque chose de cher et la chute vers le Spleen. Baudelaire fait de la boue de l'or, sa matière première est sa ville et son mal être avec Andromaque dans les deux premiers mouvements, mais lorsqu'il aperçoit le cygne, qui est une figure de beauté, l'or apparait, mais cet idéal ressort dans le même instant lorsque le poète Charles Baudelaire découvre le mal être du cygne, sa recherche de l'eau, et ses cris qui font tout autant souffrir Baudelaire. [...]
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