La scène n'est pas décrite entièrement, il n'y a pas de description inutile ; les personnages ne sont pas conscients de ce qu'ils sont en train de faire ; soucis du naturalisme
Il n'y a pas de description par réalisme :
- le cabinet se transforme en lieu infernal « tremblement de terre » « le sol qui tremble » « les flammes des lampes de gaz »
- dramatisation
Scène primitive symbolique qui participe à la dimension tragique du passage.
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[...] Lecture analytique La Curée d'Emile Zola Chapitre 4 ID FDL : 565 La Curée d'Emile Zola : Chapitre 4 Sommaire Mise en scène sacrée de la faute II) Description de Paris comme une Babylone moderne Analyse La Curée, Chapitre IV (l'inceste) ce fut le seul murmure de ses lèvres par une ville complice Certaines villes comme Babylone, Sodome et Gomorrhe sont le symbole du Mal. C'est ce que Zola, écrivain s'appuyant sur la théorie du naturalisme qu'il définit dans le roman expérimental a essayé de représenter Paris dans le passage suivant du chapitre 4 de la Curée ; deuxième roman des Rougon- Macquart, histoire naturelle et sociale d'une famille du second empire. Cette scène est la première situation d'inceste entre Maxime et Renée. I. [...]
[...] Description de Paris comme une Babylone moderne 1. Point de vue narratif interne Description de Paris la nuit à l'imparfait Fidélité de Zola à la description au naturalisme - verbes d'actions alla s'accouda Le point de vue narratif est interne : - A travers le regard de Renée elle croyait sentir l'attristait «elle ne croyait plus que» - Regard de femme car émotions + sensations : - les couleurs - l'ouïe - l'odorat - comme comme : c'est par ses sensations qu'elle évacue sa culpabilité et aussi en rejetant sa faute sur Paris ville complice 2. [...]
[...] Mise en scène sacrée de la faute 1. Honte de Renée, malaise - champ lexical du malaise - cadence mineure, rythme saccadé des gestes de Renée alla à la fenêtre, tira les rideaux, s'accouda - allitération en s : faute qui renvoie à la figure du Mal, du serpent. La scène n'est pas décrite entièrement, il n'y a pas de description inutile ; les personnages ne sont pas conscients de ce qu'ils sont en train de faire ; soucis du naturalisme Il n'y a pas de description par réalisme : - le cabinet se transforme en lieu infernal tremblement de terre le sol qui tremble les flammes des lampes de gaz - dramatisation Scène primitive symbolique qui participe à la dimension tragique du passage Description de Paris - en mouvement : du haut vers le bas - regard de Renée d air écrasé vers les rosaces du tapis en bas de la fenêtre les trottoirs s'enfonçaient - Image de l'enfer, de la mort l'orchestre était mort - Mouvement de fuite s'en être allée en emportant à Paris se vide de la lumière et de la foule, donc de la vie - Thème de la pesanteur (traduction physique de leur malaise) atmosphère loudre irrespirable ténèbres 3. [...]
[...] La fonction de la description - ESTHETIQUE - 3 noms propres : Café anglais, Café riche et Café Drouot - contrastes forts : bruit / silence, lumière / obscurité - SYMBOLIQUE Paris apparaît comme une Babylone moderne - paris complice vile complice Naturalisme : influence du milieu sur les personnages : ville de paris va pousser Renée à accepter le Mal, par des sensations envoûtantes chaleur de tous ces pas senteur d'alcôve», souffle A travers cette scène où la culpabilité de Renée règne face à l'inceste commis avec Maxime, on découvre que Renée n'est décrite par Zola que comme un corps, elle uniquement dans les sensations sans réflexion. D'où l'influence de paris, ville du vice qui la pousse à accepter son tort. Tel est l'un des principes du naturalisme comme quoi le milieu influence les personnages. [...]
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