Critique de la guerre, antihéros, Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit, Serais-je donc le seul lâche, Il n'y avait rien à voler, Bardamu
Docteur Louis Ferdinand Auguste Destouches, connu sous le pseudonyme de Louis-Ferdinand Céline, né en 1894 et mort en 1961, est un écrivain français qui a révolutionné la littérature française avec son emploi du langage familier, vocabulaire argotique, et le présent de narration. Il a servi dans la Première Guerre mondiale, ce qui le laisse blessé et décoré, puis cherche fortune en Afrique. À son retour en France, il est devenu médecin et écrivain. Malgré son antisémitisme vu à la veille de la Seconde Guerre mondiale, Céline a beaucoup enrichi la littérature française, surtout avec son oeuvre, Voyage au bout de la nuit, écrite en 1932, qui dénonce la guerre, la colonisation, et le capitalisme. En effet, ses expériences de la Guerre de 1914 et du métier de médecin sont retrouvées dans le personnage principal Ferdinand Bardamu.
[...] Accompagnant ce discours critique dans le registre réaliste pour décrire le contexte de la guerre, le langage familier et vulgaire tel que foireux, ajoute aussi au choc que veut provoquer l'auteur chez le lecteur. S'il est vrai que Céline établit le personnage Bardamu en tant qu'antihéros à travers son engagement, ses sentiments, et son discours choquant, il n'en est pas moins vrai qu'il en fait un porte-parole pour critiquer la guerre. En tant qu'antihéros, le personnage Bardamu est établit en tant que narrateur critique de la guerre. [...]
[...] En conclusion, Céline fait donc une critique de la guerre à travers le personnage du roman de l'antihéros Bardamu dans le contexte de la Première Guerre mondiale. En effet, à l'aide d'un narrateur engagé, émotionnel, et provoquant, il dénonce la destruction, la contrainte, et la déshumanisation dont la guerre donne lieu. Avec le même but de dénoncer la guerre à travers le personnage du roman, Voltaire fait des aventures de l'antihéros naïf de Candide dans son œuvre Candide ou l'optimisme publiée en 1759, un conte philosophique qui critique aussi la guerre et ses horreurs. [...]
[...] D'abord, l'armée est décrite par le narrateur en tant que corps plus enrages que les chiens, adorant leur rage. Ce zoologisme qualifie donc les militaires en tant qu'hommes sans humanité et trouve seulement la folie comme raison derrière leurs entreprises, les dénonçant en tant qu'illégitimes. De plus, les soldats sont déshumanisés avec leur manque d'individualité. En effet, la fuite en masse et le meurtre en commun les réduisent presque en tant que troupeau vers l'abattage, et non en tant qu'individus. [...]
[...] Ces déclarations lui donnent une assurance qui valide sa narration et donc son engagement, qui est déjà évident avec son point de vue interne et son emploi de la rhétorique. Deuxièmement, le personnage de Bardamu est encore révélé en tant qu'antihéros avec la présence de ses sentiments complexes et nuancés. Nous pouvons reconnaître trois principaux sentiments parmi sa narration, marqués d'un registre polémique, avec un ton sarcastique, d'indignation, et critique. En effet, son sarcasme est évident avec son exclamation nous étions jolis ! une antiphrase pour designer l'armée qu'il décrit précédemment en tant que destructive et vicieuse. [...]
[...] La critique de la guerre à travers un antihéros dans le roman de Louis- Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit, extrait allant de Serais-je donc le seul lâche à Il n'y avait rien à voler Docteur Louis Ferdinand Auguste Destouches, connu sous le pseudonyme de Louis-Ferdinand Céline, né en 1894 et mort en 1961, est un écrivain français qui a révolutionné la littérature française avec son emploi du langage familier, vocabulaire argotique, et le présent de narration. Il a servi dans la Première Guerre mondiale, ce qui le laisse blessé et décoré, puis cherche fortune en Afrique. [...]
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