Le thème principal de ce texte est la mort, ou le cours de l'existence dans une moindre mesure, perçu à l'échelle de l'individu. L'auteur revient, pour illustrer la succession perpétuelle de la vie et de la mort, à sa source : la nature. La thématique du jardin schématise l'impermanence de l'existence. Il s'enthousiasme à la vue de plantes, de fleurs, d'arbustes et d'insectes et revient à des plaisirs simples. Les sentiments de l'auteur sont clairement exprimés ; une tonalité lyrique semble se dégager du texte avec une dualité opposant deux sentiments : l'exaltation et l'indignation.
[...] L'emploi du présent de vérité générale renforce la neutralité de ce paragraphe. Pour revenir à une interprétation plus sensible, attardons-nous sur le message que l'auteur veut transmettre. Vénus est citée à deux reprises dans le second paragraphe. Vénus est la déesse de l'amour, de la séduction et de la beauté dans la mythologie romaine et son énumération connote certainement une nostalgie amoureuse. Avant la mort, l'accouplement entre deux êtres qui s'aiment est imagé : L'œnothère pyramidal va donner naissance à une fleur jaune qui, soumise au rayonnement des étoiles, continue de s'épanouir pour être plus éclatante que jamais à l'arrivée de l'aurore L'aurore symbolise peut-être l'être aimé tant attendu. [...]
[...] Dans la citation : j'observai la nymphéa la nymphéa serait peut-être une allusion à une femme aimée. En effet, nymphéa fait écho à nymphe. Or, la nymphe possède une double signification : une jeune fille vierge et une courtisane. Ce terme a une forte connotation sexuelle (nymphe en latin, désigne le clitoris) et recèle une image charnelle. D'ailleurs cette partie rejoint l'opposition que l'auteur fait dans la troisième ligne entre la bonne épouse et la putain : L'épouse se couche à l'heure où la courtisane se lève. [...]
[...] Une conception tranchée soit, mais qui donnerait un sens à la brièveté de la vie La richesse des figures de style, et notamment la personnification de fleurs, soulève une amertume, un mal de vivre ce qui est propre à l'écriture poétique. [...]
[...] L'emploi du présent de vérité générale renforce le caractère non déictique du récit. Il y a donc un repérage temporel absolu, ce n'est donc pas un présent déictique. Malgré son caractère autobiographique, le récit ne nécessite pas, en permanence, d'interprétation particulière. Les repères sont non déictiques quand il dit : C'était pendant les heures du bouleversement de mon pays et non c'était depuis quelques heures Dans le passage : elle se préparait à cacher son lys blanc dans l'onde, à la fin du jour il y a une forme de généralisation, la nymphe fait le même rituel tous les jours. [...]
[...] Que pouvez-vous dire du statut de cette description ? Le texte est écrit dans le genre autobiographique, c'est un récit autodiégétique puisqu'auteur, narrateur et personnage sont confondus. Il présente donc des marques de premières personnes : J'observai j'étais moi me m'inspirait moi je m'occupais Ces embrayeurs renforcent le caractère déictique de l'énoncé. Aussi, la présence de pronoms possessifs notre existence nos sourires nos joies n'est pas coutume dans le récit. L'auteur a l'air de s'adresser au lecteur, il l'englobe dans son discours et le prend à témoin ; le récit a des similitudes avec le discours. [...]
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