Etude du poème de Paul Eluard <em>La courbe de tes yeux...</em>. Un plan est proposé à la fin de l'étude, ainsi qu'une courte biographie de Paul Eluard.
[...] Il y a un rapport entre ces termes. Conclusion : Ce poème de Paul Eluard est d'une logique qui dépasse la réalité, c'est donc bel et bien un texte surréaliste. Ce poème s'inscrit dans une tradition ancienne qui célèbre la femme juste avec une partie de son corps, en loccurence ici, ses yeux. C'est ce que l'on appelait un blason. Le texte est enrichi autant par celui qui l'écrit que par celui qui le lit, c'est ce qui différencie littérature et poésie. [...]
[...] Il se marira une dernière fois avec Dominique, sa troisième femme. C'est donc un homme qui a besoin d'amour. II Structure du poème La Courbe de tes yeux La courbe de tes yeux fait le tour de mon cœur, Un rond de danse et de douceur, Auréole du temps, berceau nocturne et sûr, Et si je ne sais plus tout ce que j'ai vécu C'est que tes yeux ne m'ont pas toujours vu. Feuilles de jour et mousse de rosée, Roseaux du vent, sourires parfumés, Ailes couvrant le monde de lumière, Bateaux chargés du ciel et de la mer, Chasseurs des bruits et sources des couleurs, Parfums éclos d'une couvée d'aurores Qui gît toujours sur la paille des astres, Comme le jour dépend de l'innocence Le monde entier dépend de tes yeux purs Et tout mon sang coule dans leurs regards. [...]
[...] Les yeux de Gala (sa femme) sont donc le monde entier pour Paul Eluard et sollicitent tout les sens la vue, biensûr, l'ouïe (vent), l'odorat "sourires parfumés" 9e vers : Le "bateau" évoque encore et encore la forme de l'oeil. "chargés du ciel et de la mer" ; pour l'auteur, à part les yeux de Gala, sa femme, rien d'autre au monde n'existe, ses yeux absorbent toute son attention. 10e vers : On peut voir qu'il n'y a aucun verbe, uniquement des images évoquant le sentiment ressenti par l'auteur quand il regarde les yeux de sa femme. Vraiment plus rien n'existe excepté ses yeux. 11e vers : notion d'éclosion, de naissance qui apparaît, "parfums éclos". [...]
[...] Elle lui donne donc la vie. 12e vers : le mot "gît" vient cassé le rythme du texte, il est tout seul au milieu de ces termes connotant l'amour, la naissance. Il connote la mort et s'oppose donc à tout le texte. Mais on peut aussi penser grâce à la suite du texte " gît toujours sur la paille".Cette phrase fait penser à l'enfant Jésus sur la paille. "la paille" tout comme les "astres" ont tout deux une couleur jaune. [...]
[...] La femme est à l'origine de tout pour l'auteur. Le berceau a aussi une forme arrondie, qui rappel donc le cercle, le cycle, la courbe . 4e et 5e vers : on comprend que l'auteur n'existe qu'à partir du moment où il rencontre cette femme, le regard de la femme devient source de vie de l'auteur, ses yeux sont encore quelque chose de très important pour l'auteur puisqu'il puise sa vie dans ses yeux. 2e strophe : Cette deuxième strophe est uniquement basée sur des images d'yeux. [...]
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