Brevet des collèges, Paul Éluard, compétences linguistiques, compréhension, interprétation, grammaire, esclaves, poésie, Robert Doisneau, Courage, Barricade rue de la Huchette
Le document répond aux questions d'étude du poème "Courage" de Paul Éluard, ainsi que de la photographie de Robert Doisneau, "Barricade rue de la Huchette", prise en août 1944. Il permet la révision de l'épreuve de Français au brevet des collèges et comprend des questions de compréhension écrite, de grammaire, de compétences linguistiques et d'interprétation.
[...] 19) ; "Et voici que le sang retrouve notre cœur" (v.25) ; "Notre lumière nous revient" (v.23). Comment cherche-il à rendre son poème convaincant ? Appuyez-vous sur des procédés littéraires précis. Pour rendre son poème, et son appel à prendre les armes, convaincants, l'auteur s'appuie sur des procédés précis. En l'occurrence, le poète utilise le présent à l'impératif : il ordonne les parisiens de prendre part aux affrontements à l'image du vers 19 : "Ayons du courage". Par ailleurs, le poète s'appuie sur l'évocation de la mémoire défunts soldats pour sensibiliser son public : "Les meilleurs d'entre nous sont morts pour nous" (v. [...]
[...] Courage - Paul Éluard (1942) et Barricade rue de la Huchette - Robert Doisneau (1944) Grammaire et compétences linguistiques Quel est le temps principalement employé dans cet extrait. Le temps principalement employé est le présent de l'indicatif. En effet, on retrouve des verbes conjugués à ce temps dès les premiers vers du poème : "Paris a froid Paris a faim" (v.1) mais également à fin du poème à l'image du vers suivant : "La force idiote a le dessous" (v.29). [...]
[...] Paul Éluard s'adresse aux parisiens qui ne participent pas activement à la guerre mais font part à des combats au sein de la capitale comme l'a immortalisée une photographie de Robert Doisneau. "Frères ayons du courage / Nous qui ne sommes pas casqués / Ni bottés ni gantés ni bien élevés / un rayon s'allume en nos veines" (v.19-22) Réécrivez ce passage en remplaçant "frères" par "frère" et la première personne du pluriel par la deuxième personne du singulier. "Frère aie du courage / Toi qui n'es pas casqué / Ni botté ni ganté ni bien élevé / un s'allume en tes veines". [...]
[...] Quel sera alors le lien entre ces propositions ? En récrivant ce vers, il devient : "Paris a froid, Paris a faim". Dès lors, ces propositions sont liées par une virgules. c)Réécrivez ce vers en explicitant le lien entre les propositions à l'aide d'une conjonction de coordination. En ajoutant la conjonction de coordination le vers devient : "Paris a froid et faim". À quelles personnes les vers sont-ils conjugués dans les vers et 20 ? Le premier vers est conjugué à la 3ème personne du singulier. [...]
[...] Le poète est empreint d'un sentiment de tristesse, notamment lorsqu'il décrit la ville : "De ta pâleur de ta maigreur" (v.8). Toutefois, ce sentiment est tout au long du poème modifié pour que l'on retrouve l'espoir de Paul Éluard : "Tu vas te libérer Paris" (v. 18) Comment comprenez-vous les groupes nominaux suivants : "un matin de Paris" (v.26) et "l'espace du printemps naissant" (v.28) Cette poésie peut se comprendre comme la volonté du poète à proposer une renaissance, une délivrance de la capitale après la nuit/l'hiver trouble marqué par la guerre. À quoi Paul Éluard appelle-t-il les Parisiens ? [...]
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