Le romantisme est un courant littéraire et artistique qui apparaît à la fin du 18e siècle. En France il est séparé en deux parties, mais qui se soudent en 1825. Lamartine avec Les Méditations poétiques, écrit en 1820, est le précurseur du romantisme, Victor Hugo et Charles Baudelaire en sont les principales figures.
En publiant Les Fleurs du Mal en 1861, Baudelaire réalise un projet qui lui tenait à cœur depuis plusieurs années : il rassemble dans un recueil organisé, les poèmes composés depuis le début des années 1840, et dont certains avaient déjà été publiés. Ce recueil commence par un poème intitulé Au lecteur, qui lui sert de préface, véritable dialogue fictif avec le lecteur, rendu universel avec l'utilisation du « nous », dans lequel Baudelaire considère l'homme comme une marionnette de Satan, et où l'ennui est vu comme le pire des maux. Composé en 6 sections distinctes (Spleen et Idéal, Tableaux Parisiens, Le vin, Les Fleurs du Mal, Révolte et La Mort), il regroupe 138 poèmes dont 85 pour la section Spleen et Idéal.
[...] Il y a une forte image visuelle et sonore tout au long du poème. La 2nde strophe est cohérente, son développement est logique : tout fait sens ! Dans cette strophe, tout se répond, le vers 8 au centre du poème, fonde une communication mystique entre les quatrains. Ce poème est le lieu d'une véritable fusion des contraires avec de nombreuses antithèses. Le passage du quatrain au tercet se fait par une charnière dans laquelle il nous donne sa vision de sa poésie. [...]
[...] Composé en 6 sections distinctes (Spleen et Idéal, Tableaux Parisiens, Le vin, Les Fleurs du Mal, Révolte et La Mort), il regroupe 138 poèmes dont 85 pour la section Spleen et Idéal. Le poème Correspondances fait partie de ce recueil et il est le 4e poème de la section Spleen et Idéal. Il constitue une rupture avec les trois premiers poèmes : après le portrait du poète, on aborde un autre sujet, à savoir une vision plus mystique du poète, déjà instauré dès la fin du poème Elévation. [...]
[...] Au vers 14, les transports sont là pour témoigner d'un envol, déjà précédemment signalé par le tiret au vers 11 qui marquait une rupture, une véritable élévation. La 1re strophe est celle de l'intellectuel. La 2nde et la 3e strophe sont celles du sensoriel. La 4e strophe est celle du spirituel. ( Il y a donc une progression, une élévation Le poème s'achève après nous avoir fait traverser tous ces mondes, après nous avoir transportés par ces correspondances au sein d'un univers harmonieux et mystique. [...]
[...] Conclusion Dans ce poème Correspondances, le poète nous emmène au cœur d'une Nature harmonieuse qui est proche de l'homme et semble entretenir une relation avec lui. Celle-ci est nourrie par un jeu de correspondances entre les différents sens. Les correspondances dépassent les synesthésies, que le poète a évoquées et recréées, pour nous élever vers une autre sphère plus spirituelle. On peut parler d'art poétique dans ce poème, car pour décrire la Nature, et pour enfin nous emmener dans son monde abstrait, Baudelaire utilise la poésie en nous exposant implicitement la vision qu'il a d'elle. [...]
[...] De quelle élévation est-il question à la fin du poème ? Peut-on ici parler d'Art Poétique ? Nous étudierons les analogies entre l'homme et la Nature, puis le jeu des synesthésies et des correspondances qui permettent à l'homme de s'élever vers l'abstraction de l'autre univers. Plan 1. Correspondance et analogie entre Homme et Nature Métaphore entre Nature et Homme, avec les vivants piliers La Nature a un langage : confuses paroles On retrouve les sens avec le passage du visuel à l'auditif (les piliers connotent la vue, et les confuses paroles connotent l'ouïe). [...]
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