Par l'intuition, le poète décèle des signes, des symboles. Le poète peut déceler cet univers dans lequel nous vivons, car il a plus d'intuition. Il comprend la relation qui existe entre monde naturel et surnature. Cette idée de correspondance est familière aux romantiques, aux philosophes idéalistes, tels que Lamartine avec Isolation, Hugo avec Au bord de l'infini (...)
[...] Profession de foi du Viaire du Savoyard) Hugo : (cf. Tristesse d'Olympia) Chateaubriand : ressent entre la Nature et le lieu sacré une sorte de grandeur qui peut vous permettre de rentrer en communication avec Dieu. Les vivants piliers sont les arbres. La Nature est crée par Dieu, d'où les arbres, tandis que le temps est créer par les hommes d'où l'expression vivants piliers Le rythme de ce vers est lent, le ton d'ensemble est solennel. Confuses paroles (2ème vers) ( mystère (conception mystique) On peut imaginer que ces confuses paroles sont le bruit des arbres qui nous laissent des messages ; avant on considérait la forêt comme un lieu sacré. [...]
[...] On ne peut approcher de ce monde que par la sensation, l'intuition. Nous, nous sommes dans la nuit, l'homme est dans le mystère. Dans les tercets on va trouver la correspondance entre les diverses sensations. 1er tercet Parfum frais (1er vers) : sensation initiale qui ouvre la porte à d'autres sensations imaginaires. Un parfum frais va faire naître quelque chose de frais (chair fraîche chair d'enfants ; symbole de fraîcheur et de pureté) 2ème vers Doux comme des hautbois Le son du hautbois fait naître des paysages simples, exaltants, doux. [...]
[...] Correspondances Les fleurs du Mal Il y a souvent correspondance entre l'univers matériel et l'univers supra terrestre. Par l'intuition, le poète décèle des signes, des symboles. Le poète peut déceler cet univers dans lequel nous vivons, car il a plus d'intuition. Il comprend la relation qui existe entre monde naturel et surnature. Cette idée de correspondance est familière aux romantiques, aux philosophes idéalistes, tels que Lamartine avec isolation Hugo avec Au bord de l'infini le suédois Swedenborg qui a écrit ce que nous nommes nature est un poème en des signes secrets et mystérieux Le mot de correspondance, on le trouve chez Gauthier j'entends le bruit des couleurs On a pu dire que la drogue a jouté son importance dans ces correspondances. [...]
[...] 1er vers) Baudelaire veut dire ici que l'homme n'entend pas le signe réel de Dieu, il ne perçoit que l'écho. L'homme n'a donc que le reflet. Incapacité de l'homme de saisir la réalité Toutes ces sensations se confondent parce qu'elles se ressemblent, elles ont la même tonalité, l'homme ne perçoit toujours que leur écho, c'est ce qui fait l'unité. Sonorité on, en : son sourds, c'est celui de l'écho, pas très facile à distinguer, d'où les sons sourds. 2ème vers Impression de mystère L'unité appartient au monde matériel ; c'est le signe évident du signe spirituel. [...]
[...] Le son du hautbois fait naitre dans l'imagination de l'auteur l'image de la nature. Vert comme des prairies (verts signe de fraîcheur, de jeunesse) ce son du hautbois est aussi d'ordre psychique fait naître le sentiment de la pureté (doux, vert). Baudelaire se souvient peut être de Madame Sabatier qu'il a adoré et qui représentait pour lui la pureté. 3ème vers Il y a là un sens moral. Corrompus, riches et triomphants Baudelaire se souvient de Jeanne Dival, la débauché, signe de corruption et il semble vouloir censurer ce passé. [...]
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