Corpus latin, douleur dans l'épistolaire, Érasme, Pline, Calpurnia, Guillaume Cop, antiquité romaine, médecin du roi, Victor Hugo, Louise Bertin, lettre épistolaire
Notre corpus est constitué de 3 textes appartenant au genre épistolaire, qui se rejoignent sur le thème de la douleur. La première de ces œuvres est un fragment de la correspondance entretenue par Pline avec son épouse Calpurnia, lettre datant de l'Antiquité romaine ; la seconde est une lettre adressée par Érasme à Guillaume Cop, médecin du roi, le 27 août 1526 ; et la dernière est une lettre de Victor Hugo écrite à son amie Louise Bertin le 10 septembre 1843.
[...] Que Dieu le préserve et qu'il ne souffre jamais ce que je souffre. [...]
[...] Corpus latin - La douleur dans l'épistolaire Notre corpus est constitué de 3 textes appartenant au genre épistolaire, qui se rejoignent sur le thème de la douleur. La première de ces œuvres est un fragment de la correspondance entretenue par Pline avec son épouse Calpurnia, lettre datant de l'Antiquité romaine ; la seconde est une lettre adressée par Érasme à Guillaume Cop, médecin du roi, le 27 août 1526 ; et la dernière est une lettre de Victor Hugo écrite à son amie Louise Bertin le 10 septembre 1843. [...]
[...] Mais cela me soulage », « quand je souffre je vais à vous ». - Pline se réfugie dans le travail « le seul temps où je suis affranchi de ces tourments, c'est lorsque, au barreau, les affaires de mes amis viennent m'assaillir et me troubler », « jugez quelle est la vie d'un homme qui ne trouve de repos que dans le travail » - Érasme se tourne vers la médecine en souhaitant avec ferveur l'aide du médecin du roi « le plus disert des docteurs », après avoir déjà essayé différentes méthodes sans succès comme du « vin dilué avec une décoction de réglisse » ou « une décoction de réglisse diluée d'eau ». [...]
[...] Pline décrit son mal en évoquant sa tristesse, sa honte, ses tourments (voir surlignage). - Hugo, adresse sa lettre à son amie Louise à la suite de la mort de sa fille Léopoldine, tragiquement noyée dans la seine avec son mari lors du naufrage de leur barque. Lettre poignante, on y ressent fortement la douleur du deuil, la douleur de la séparation, de la perte d'un proche, d'un être cher, d'un enfant « je souffre, j'ai le cœur brisé » « j'ai appris que la moitié de ma vie et de mon cœur était morte » (ce sont les mots d'un père écroulé, brisé, vide de la perte d'un être qui occupait une place importante dans son cœur et son esprit « j'aimais cette pauvre enfant plus que les mots ne peuvent le dire » « dire que je ne la verrais plus » « Je vous écris dans le désespoir » Ainsi comme nous avons pu l'observer, le champ lexical de la douleur est très présent dans chacune des 3 lettres. [...]
[...] Ne l'y trouvant pas, il revient donc, tête basse « triste et aussi honteux que si l'on m'avait refusé la porte ». - Érasme souffre « depuis quelques années déjà » de sa maladie, et désespère d'en voir la fin, puisqu'il écrit que ses calculs s'expriment de manière cyclique, comme un cercle vicieux, et « n'en finissent pas ». Ainsi, certains jours lui procurent un certain répit « je fus libéré pendant quelques mois »/quand d'autres sont le siège d'une douleur qu'il qualifie même de « torture » : « vomissements », impossibilité de manger solide durant 16 jours entiers, un dérangement accru « de jour en jour ». [...]
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