Ce n'est pas un dialogue rapide. Il y a une très longue tirade de Cinna. Il fait un long récit qui occupe trois pages. L'importance du discours est une caractéristique du théâtre classique français. Il est très rhétorique, très statique. Les personnages sont immobiles sur scène (...)
[...] Il suggère qu'ils battent pour la liberté, pour le bien de la patrie. César, Auguste, Empereur sont les noms officiels d'Auguste. Cinna en fait un homme. Il dégrade la figure d'Auguste. Il le descend au rang d'homme. Puis, il le compare à un tigre altéré de sang, un criminel qui ne mérite que la mort. Cinna essaie de justifier le tyrannicide. Il utilise encore un autre procédé : il rappelle tous les crimes qu'il a commis avant de monter sur le trône. Cinna et Emilie continuent de penser au passé. [...]
[...] Lecture analytique Cinna de Pierre Corneille Analyse de l'Acte Scène 3 ID FDL : 687 Cinna, acte scène III. C'est la première apparition de Cinna. Il s'agit également du premier dialogue entre Emilie et Cinna. C'est la mise en place de l'action. Ce n'est pas un dialogue rapide. Il y a une très longue tirade de Cinna. Il fait un long récit qui occupe trois pages. L'importance du discours est une caractéristique du théâtre classique français. Il est très rhétorique, très statique. [...]
[...] Derrière la politique, ce sont les motivations privées qui comptent. Cet assassinat est donc moins légitime. Vers 149 : Intérêt d'Emilie et celui des Romains Elle veut venger son père. Elle promet son amour à Cinna s'il l'assassine. Dernière réplique d'Emile : Emilie est ton prix C'est une manière d'encourager Cinna. C'est sa récompense. Il est conscient de l'ambiguïté de son acte. Vers 250 : Nom de parricide ou de libérateur Cinna montre que son acte peut être jugé de manière différente. [...]
[...] A travers les mots, Cinna crée une image frappante des crimes. Il possède l'art de la rhétorique : une longue phrase développée sur six vers avec une énumération et un balancement entre les deux hémistiches. Il y a une métaphore. Tous ces malheurs sont les marches couvertes de sang que monte Auguste pour aller sur le trône. Cela sert à convaincre les auditeurs. Après avoir décrit tous les malheurs, Cinna dit que le peuple n'est pas obligé de se soumettre et peut se révolter. [...]
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