Ecrivain et peintre, Henri Michaux fut par ses expériences, une grande personnalité du XXème siècle. De part ses voyages, il laisse derrière lui deux carnets de route : Ecuador en 1929 et Un barbare en Asie en 1933. "La Cordillera de los Andes" extrait du recueil autobiographique L'Espace du dedans, associe les thèmes de l'intériorité et du voyage. L'anti-lyrisme de l'auteur tout au long de ce poème en vers libre nous laisse réfléchir sur la place de l'Homme sur terre. En quoi peut-on dire que cette pièce poétique délivre une réflexion sur la place de l'Homme dans l'univers ? Il est vrai qu'à travers la description de ce paysage, c'est une réflexion sur la place de l'humain dans un monde paradoxalement inhumain qu'il aborde ainsi de la part qui lui revient par ce poème, espace du dedans (...)
[...] La syntaxe de c'est chemin mal construite, montre que les hommes s'accommodent à ce milieu et y bricolent. Les hommes se battent contre la nature pour survivre : anaphore finale de l'adverbe peu Le rejet de la Nature montre bien qu'à travers ce poème. L'étranger n'a pas sa place et qu'il n'est pas le bienvenu. Cependant, cette terre hostile est indispensable pour les indiens, malgré les difficultés d'adaptation. La parcimonie et l'économie sont présentes. Le rythme est décroissant, notamment au vers 28-29. Le souffle est mourant comme si la fin de l'humanité était proche. [...]
[...] La Cordillera de los Andes extrait du recueil autobiographique L'Espace du dedans, associe les thèmes de l'intériorité et du voyage. L'anti-lyrisme de l'auteur tout au long de ce poème en vers libre nous laisse réfléchir sur la place de l'Homme sur terre. En quoi peut-on dire que cette pièce poétique délivre une réflexion sur la place de l'Homme dans l'univers ? Il est vrai qu'à travers la description de ce paysage, c'est une réflexion sur la place de l'humain dans un monde paradoxalement inhumain qu'il aborde ainsi de la part qui lui revient par ce poème, espace du dedans. [...]
[...] Leur physique n'est pas commun : trapus, brachycéphales La communauté des indiens possède une vie sans but. La gradation du vers 24 donne au lecteur un effet d'attente non satisfaite à travers le rythme ternaire et la question rhétorique Où va-t-il, ce pèlerinage vouté ? L'allégorie symbolique de la faiblesse de l'homme face à la nature est présente. Il n'y a donc pas de place pour l'homme dans ce monde, sauf pour les indiens qui survivent plus qui ne vivent. [...]
[...] Les montagnes ont donc une influence ainsi qu'une puissance. La gradation du vers 26 le montre aussi. Le pronom indéfini on dans on les pave explique la tentative de dompter l'indomptable et que l'humanité est à la merci de la nature. L'inhospitalité de la nature est aussi présente, notamment dans la troisième strophe où la disparition de la focalisation interne a lieu. Les pronoms personnels de la troisième personne du singulier ainsi que étranger placent une distance entre la Nature et l'Homme. [...]
[...] Il évoque ce qui précède la création disparaît et la répétition du mot nu Il nous laisse réfléchir sur la potentialité de la création de cette terre, si unique terre volcanique Il fait preuve d'inspiration enthousiaste ainsi qu'une inspiration à l'accomplissement à travers le champ lexical métaphonique de l'attitude : Grands fidèles de la montagne et la personnification couronnent hautement l'horizon. L'auteur fait part de son processus de création. Nous pouvons percevoir l'accumulation de ses idées avec la gradation du vers 24 qui nous montre la difficulté, la souffrance ainsi que l'effort des habitants. [...]
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