Etude réalisée en première sur le sixième chapitre (extrait) du Contrat social de Rousseau. Rousseau critique, en somme, la monarchie absolue, et fait l'éloge de la République.
[...] Ainsi Denys le Jeune n'a pas à tenir compte de l'avis d'un père qui n'a pas eu lui-même d'exemple dans le passé. Chacun pense ce dont il a envie de penser, et toute action doit être menée en fonction de son seul et unique choix. On comprend que Rousseau veut absolument montrer que Denys le Jeune était un bon roi, car il ne reproduisait pas les faits et gestes de son père. Ainsi, parmi les descendants des rois, il y a des bons comme des mauvais. [...]
[...] Contrat social, Rousseau : Chapitre Quels sont les reproches adressés par Rousseau au régime monarchique ? Les récapituler et analyser précisément les procédés stylistiques qui rendent cette dénonciation efficace. Dans ce texte, nous pouvons déceler quatre paragraphes distincts, chacun faisant la critique de la monarchie absolue. En effet, cette critique s'établit en quatre temps. En premier lieu, Rousseau s'oppose au choix des hommes dans la succession au pouvoir. Il considère cela comme un défaut essentiel et inévitable qui met le gouvernement monarchique au- dessous du républicain Ainsi donc, pour renforcer sa critique, il compare deux régimes politiques différents. [...]
[...] Dans le troisième paragraphe, Rousseau dénonce la succession continuelle du pouvoir dans les régimes monarchiques. Tout s'enchaîne trop vite : un roi mort, il en faut un autre Avant, entre la fin du règne d'un roi et le début de celui d'un autre, il y avait un moment d'interrègne où c'était la corruption. Ainsi, afin de pallier à cela, les rois ont mis en place un système de pouvoir héréditaire. Mais s'il advient que les fils des rois sont tout aussi incompétents que leur parent, la paix, dont on jouit alors sous les rois, est pire que le désordre des interrègnes Ici, Rousseau n'est pas d'accord avec ce système politique où tout devient vénal superflu. [...]
[...] Rousseau est donc contre le fait de ne pas accorder la moindre importance au suffrage du peuple. Il termine son discours en parlant de Denys le Jeune, laissant le lecteur sur un repère historique pertinent, l'incitant à remettre en cause la monarchie absolue Déduire de cette critique les qualités du régime idéal et les qualités du gouvernant idéal selon Rousseau. Selon Rousseau, le régime idéal est pour sur la République. En effet, le pouvoir serait au peuple grâce aux votes. [...]
[...] Dans le deuxième paragraphe, Rousseau critique la fonctionnement d'un Etat monarchique. Ici, le jugement est porté sur la difficulté à gouverner un pays. En effet, conquérir peut sembler aisé mais régir c'est-à-dire diriger, est bien plus difficile. Il faut mériter le titre de dirigeant pour pouvoir justement bien gouverner un Etat. Ainsi donc, lorsque le pouvoir du gouverneur n'a d'effet que sur une petite partie de son pays, ou qu'à l'inverse, son pouvoir est trop autoritaire, puissant, pour le peuple entier, ce dernier se retrouve automatiquement négligé, oublié. [...]
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