Le conte est, d'après sa définition, un récit d'aventures imaginaires destinées à distraire, à instruire en s'amusant. En effet, les contes sont parfois dotés d'une morale ou d'une pensée philosophique comme nous pouvons le remarquer dans les contes de Charles Perrault. Le mot conte désigne aussi un genre littéraire qui peut être oral ou écrit.
Charles Perrault a mis à l'écrit des contes célèbres qui, à l'origine, se transmettaient à l'oral. Les contes sont de toutes sortes et ils peuvent s'inscrire dans n'importe quel registre : satirique, humoristique, fantastique ou encore merveilleux. Malgré cela, dans tout conte ou presque se trouve une part de magie. On parle même de conte de fées, ou de conte féérique.
Dans la plupart des contes du recueil "Les contes de ma mère L'Oye", la magie apparaît explicitement. Les premiers éléments magiques qui apparaissent, ou du moins les plus fréquents, sont les fées et les marraines. Les deux sont dotées de pouvoirs et peuvent donner des "dons" aux personnages. Leur première apparition est dans le premier des contes, "La Belle au Bois dormant". La jeune fille héroïne de l'histoire se fait attribuer plusieurs marraines qui sont toutes fées. Ces fées font donc des dons à la princesse.
[...] Dans "Cendrillon" l'objet principal est une chaussure en verre. Par ailleurs, certains objets ont des capacités magiques comme les bottes de sept lieues dans "Le Petit Poucet". La magie et ses conséquences Dans tous les contes étudiés, la magie est très présente et influe beaucoup sur l'histoire. Ses conséquences sont diverses. Elles peuvent être bénéfiques comme maléfiques (certains parlent de magie noire et magie blanche). Dans "La Belle au Bois dormant" ces deux sortes de magie sont présentes, les fées donnent des dons valorisants pour l'héroïne mais l'une lui donne comme don la mort (qu'une autre fée transforme en un sommeil de cent ans). [...]
[...] Mais d'autres contes, au contraire, la montrent comme néfaste et faisant le mal. On la voit pouvant tuer ou, plus simplement, servant à donner des malédictions aux personnages. Dans d'autres contes encore, elle est présente à la fois pour faire le bien et le mal. Mais dans tous les cas, la magie résoud les problèmes et permet une fin heureuse à l'histoire et aux personnages. [...]
[...] Tous ces éléments, bien que naturels, relèvent d'une forme de magie. Les paysages Nous savons que le genre merveilleux est défini par le surnaturel et par ce qui appartient à la magie ainsi qu'à la féérie. Ainsi nous voyons que dans les contes de Perrault les paysages ne sont autres que de merveilleux grands châteaux avec plein de bois autour. Nous savons que les forêts sont signe de mystère car c'est souvent dans les forêts que résident les créatures imaginaires des histoires. [...]
[...] "Les contes de ma mère L'Oye", Charles Perrault - les éléments magiques Introduction Charles Perrault, né le 12 janvier 1628 et décédé le 16 mai 1703 à Paris, est le septième enfant d'une famille aisée de la bourgeoisie parisienne. C'est après avoir fait des études de droit que Perrault écrit des œuvres qui lui permettent de se faire remarquer. C'est ainsi qu'il devient l'agent actif de la politique de Colbert. À la mort de Colbert, se retrouvant sans fonction, Perrault décida de se consacrer à son œuvre et écrit un éloge en quatre tomes Parallèle des anciens et des modernes publiés de 1688 à 1697. [...]
[...] Cette magie a donc des conséquences terribles car, pour se venger de cette malédiction, il tue les femmes avec qui il se marie. De même que dans "Le Petit Chaperon Rouge", où l'on peut observer que le loup, qui peut parler (et c'est là la seule présence de magie dans le conte) utilise cette capacité pour se faire passer pour la mère-grand du chaperon rouge et ainsi dévorer cette dernière. À l'inverse, et c'est le cas dans beaucoup de contes du recueil, la magie peut avoir des conséquences bénéfiques pour les personnages. [...]
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