Commentaire composé du poème Melancholia de Victor Hugo. Ici, dans un poème se présentant sous la forme d'une strophe et constitué d'alexandrins, Hugo nous fait part d'une violente dénonciation de ce travail de l'enfant qui se trouve être très répandu à son époque.
[...] De surcroît, on peut relever deux sous aux vers 4 et 7 .Ce mot étant une préposition de lieu, il nous reflète le fait que ce travail écrase, mâche les enfants. Parallèlement, le lieu de travail se trouve, à plusieurs endroits, être explicitement nommé comme étant un pénitencier : prison V.6) où l'univers froid et déshumanisé est souligné au vers 10 : tout est d'airain tout est de fer L'anaphore de tout ne laisse dès lors plus aucune place à la délicatesse humaine. [...]
[...] Ainsi, lorsque les enfants s'adressent à Dieu par le discourt directe, ils sont d'abord mis à sa hauteur et ensuite, par l'utilisation de l'impératif : voyez (v.16), leurs plaintes prennent la forme d'une prière. De plus, on remarque que l'auteur insiste particulièrement à propos leur petitesse, donc le fait qu'ils sont inoffensifs : petits comme nous sommes ( vers.15), et sur leur âge, ceci étant une nouvelle démarche pathétique : filles de huit ans ( vers3), d'ailleurs, une diérèse à : filles donne toute son importance au mot. D'autre part, le travail a une conséquence physique sur les enfants ; en voici l'observation. [...]
[...] Par le fait de cette condamnation du travail, ce texte peut être rapproché de souvenir de la nuit du quatre écrit par Hugo lors de son exil et publié en 1853 dans les châtiments. Celui ci conte l'aventure qu'eu Hugo qui fut d'assister à la toilette funéraire d'un enfant abattu par les troupes de Bonaparte. On observe là encore une dénonciation, mais cette fois ci elle porte sur l'ignominie de Bonaparte. Mais bien sûr, ces deux poèmes ne sont qu'une goutte dans la totalité des œuvres engagées écrites par Hugo. [...]
[...] Car, en effet, l'auteur base sa dénonciation sur une envie de choquer ceux qui le liront. Ainsi, il assimile les enfants à des bêtes nocturnes car ceux ci ne peuvent plus regarder le soleil : de l'aube au soir (v.5) où les deux termes antithétiques mènent l'enfant d'un bout à l'autre de la journée sans qu'il ne puisse poser ses yeux sur cet astre qui est symbole de vie et de joie. D'ailleurs, cette idée d'un travail continu est soulignée au vers 11 : jamais on ne s'arrête et jamais on ne joue ; l'anaphore de jamais affirme alors que les enfants n'ont le droit à aucun repos, et que, pire encore, ils ne peuvent effectuer l'activité qui les caractérise, c'est à dire le jeu. [...]
[...] Ici, dans un poème se présentant sous la forme d'une strophe et constitué d'alexandrins, Hugo nous fait part d'une violente dénonciation de ce travail de l'enfant qui se trouve être très répandu à son époque. Ainsi, une première partie nous permettra de mettre en avant la dénonciation des conditions de travail. La seconde partie s'ajoutera pour exposer les conséquences de ce travail sur les enfants. I dénonciations des conditions de travail Nous développerons dans cette première partie la dénonciation que fait l'auteur des conditions de travail des enfants. [...]
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