Victor Hugo est un auteur célèbre du 19ème siècle. Il s'inscrit dans le courant romantique en laissant place aux sentiments, au mal de vivre, au besoin d'évasion dans de nombreux de ses poèmes.
En 1856, il évoque dans son recueil Les contemplations la douleur éprouvée suite à la mort de sa fille. Cette mort l'affectera énormément et sera la cause d'un grand nombre de ses poèmes.
On étudiera tout d'abord dans ce poème la douleur extrême que peut éprouver un père face à un tel événement qui est la mort de son enfant. Puis on verra que cette immense souffrance engendre l'espoir et laisse place à l'hallucination (...)
[...] Puis elle devient présente je l'entendais rire en la chambre à côté Il rejette le mort pour croire en ses hallucinations c'était impossible qu'elle fût morte Il est même rendu à l'imaginer entrant par cette porte par laquelle elle rentrait chaque jour. La dernière strophe est mise à l'écart de la précédente ce qui le met plus en relief. On constate qu'il devient presque agressif avec son entourage quand l'hallucination prime sur la raison Silence ! Elle a parlé ! Attendez ! Elle vient ! [...]
[...] Il y a un emploi du mot espérance il ne croit pas en la mort de son enfant. Pour lui, tout lui semblait n'être qu'un affreux rêve elle ne pouvait pas l'avoir quitté. On remarque une forte négation, signe d'obstination et de rejet de toutes autres hypothèses. Elle est complétée par le non ! au vers 19. On remarque une oxymore au vers 12 avec l' affreux rêve pour ne pas dire cauchemar Il se voile la réalité des choses. [...]
[...] je fus comme fou de Victor Hugo, livre 4 du recueil Les Contemplations 1856 INTRODUCTION : Victor Hugo est un auteur célèbre du 19ème siècle. Il s'inscrit dans le courant romantique en laissant place aux sentiments, au mal de vivre, au besoin d'évasion dans de nombreux de ses poèmes. En 1856, il évoque dans son recueil Les contemplations la douleur éprouvée suite à la mort de sa fille. Cette mort l'affectera énormément et sera la cause d'un grand nombre de ses poèmes. [...]
[...] De plus ; les mots oh ! ou Hélas accentuent cette ponctuation ; Le moment de la mort de sa fille rime avec amèrement ce qui montre que la réalité est dure à accepter. Le désespoir est tellement présent et dur à supporter que le père envisage même l'ultime solution qui est de se briser le front sur le pavé Le verbe se briser est mit en relief par l'hémistiche. Il n'arrive plus à supporter cette tragédie et est donc réduit à envisager cette solution. [...]
[...] Cette question est mise en relief par les tirets situés au début et à la fin de celle-ci. On constate ainsi qu'il est tellement affecté par le décès de sa fille qu'il espère avoir une raison de ce malheur en demandant à Dieu, c'est la dernière solution pour avoir une réponse. N'ayant pas de réponse, il rejette l'idée de mort. On trouve un emploi de verbes qui illustre ce rejet : je n'y croyais pas au vers elle ne pouvait pas m'avoir quitté au vers 13. Cette immense souffrance engendre alors l'espoir puis laisse place à l'hallucination. [...]
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