Les Confessions, Rousseau, Rencontre avec Mme de Warens, Livre II, Genève, Pontverre, protestants, catholicisme, art du récit, indication spatio-temporelle, phrase exclamative, mémoire de Rousseau photographique, curiosité du lecteur, procédés, retranscription, la rencontre, portrait d'un adolescent, rencontre inégale, souvenir radieux, bonheur
Nous sommes au livre II des Confessions. Rousseau s'est enfui de Genève, il a échoué chez M. de Pontverre dont la mission est de convertir des protestants au catholicisme. C'est lui qui envoie Rousseau chez Mme de Warens. Ce passage est le récit de la première rencontre entre l'adolescent et Mme de Warens qui a laissé un souvenir inoubliable dans l'âme de Rousseau.
Dans ce passage, nous étudierons d'abord la façon dont Rousseau a écrit ce récit puis nous analyserons la rencontre.
[...] Les Confessions, Rousseau - Rencontre avec Mme de Warens Introduction Nous sommes au livre II des Confessions. Rousseau s'est enfui de Genève, il a échoué chez M. de Pontverre dont la mission est de convertir des protestants au catholicisme. C'est lui qui envoie Rousseau chez Mme de Warens. Ce passage est le récit de la première rencontre entre l'adolescent et Mme de Warens qui a laissé un souvenir inoubliable dans l'âme de Rousseau. Dans ce passage, nous étudierons d'abord la façon dont Rousseau a écrit ce récit puis nous analyserons la rencontre. [...]
[...] Il est revenu sur le lieu où il a rencontré pour la 1ère fois Mme de Warens. Pour lui, cela a été un moment de bonheur et le commencement d'un bonheur. Son réconfort sera toute sa vie Mme de Warens. Il met le lieu où il a rencontré, Mme de Warens un monument du salut des hommes. Par conséquent, quand il y repense 50 ans après, il a toujours autant de sentiments qu'à cette époque. Il n'a rien perdu de son adoration pour Mme de Warens. [...]
[...] En face de lui, il a une femme qui se caractérise par sa beauté : « un visage pétri de grâces », « beaux yeux pleins de douceur », « teint éblouissant », « contour d'une gorge enchanteresse ». Elle s'impose aux yeux de ce jeune homme, mais c'est un portrait qui reste très vague, imprécis. Ce ne sont que des impressions ; On voit bien l'inégalité dans la rencontre par les deux portraits présentés différemment. B. Une rencontre inégale Les réactions ne sont pas identiques. Rousseau reçoit le choc de sa vie. C'est un coup de foudre : « un sang embrasé ». [...]
[...] Conclusion Il sait rendre une pièce vivante, il a un talent de conteur. Il réussit à restituer la force, l'intensité, l'émotion de cet instant, en particulier ses réactions de jeune homme devant cette belle femme dont il tombe amoureux. Si Rousseau a rencontré Mme de Warens, Mme de Warens n'a pas véritablement rencontré Rousseau. C'est un peu une rencontre manquée. Il en reste un très beau portrait de la femme qui va jouer un très grand rôle dans sa vie. [...]
[...] cette vue » - 4e séquence : « elle prit la lettre » - 5e séquence : elle prend la parole pour lui donner des instructions Le lecteur est entraîné par le récit, il veut savoir ce qu'il va se passer d'autant que Rousseau entretient la curiosité du lecteur par des procédés d'écriture habiles : « Que devins-je à cette vue » : coup de foudre, c'est ce que Rousseau exprime, les phrases exclamatives expriment le coup de foudre. Le lecteur est surpris aussi, car il découvre en même temps que Rousseau la beauté de Mme de Warens : « ton de voix tressaillir », « sa main tremble » : violence des émotions. On assiste presque à une sorte de film que Rousseau nous offre. Et Rousseau a une mémoire très visuelle et même sonore, fidèle. Nulle part le lecteur ne peut s'échapper de ce récit par la violence des émotions. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture