Commentaire détaillé du passage de La rencontre avec Mme de Warens des Confessions livre II de Rousseau. Les Confessions, constituée de deux livres, est une oeuvre autobiographique de Rousseau, écrite entre 1765 et 1770 (c'est-à-dire à la fin de sa vie). Ce commentaire détaillé explique le passage du livre II dans lequel Rousseau, encore jeune s'apprête et va faire la rencontre de Mme de Warens, femme pieuse qui va le prendre sous son aile.
[...] Ce sont des indications objectives qui visent le réalisme, la vraisemblance. Dans l'expression "cette heureuse place", l'adjectif est mis en valeur. On a un portrait élogieux de Mme de Warens, avec des oppositions, le CL de la beauté et des hyperboles exprimant la plénitude. Mme de Warens apparaît comme quelqu'un de sensuel : elle a une attitude maternelle avec Rousseau du fait de leur différence d'âge. Elle prend soin de lui. C'est une femme pieuse. On peut ainsi remarquer le décalage qui existe entre Rousseau et Mme de Warens. [...]
[...] Il croit se rappeler que la juxtaposition d'expressions familières et de phrases de type littéraire devait produire un effet assez ridicule. L.3 à 19 : Rousseau fait un portrait de lui-même. Ce portrait donne un aspect efféminé. Il était naïf lorsqu'il était jeune. Conclusion : Rousseau essaye de rendre par l'écriture la plénitude de ce moment. Rousseau a trouvé une femme, figure de la mère qui lui a manqué, grâce à laquelle il va vivre grande période de bonheur de sa vie. [...]
[...] Les modalités de cet échange sont caractérisées par le regard de Rousseau, la parole et la lettre qui témoigne de la timidité de Rousseau. Il prépare une lettre pour capter la bienveillance de Madame de Warens. L'attention que Mme de Warens porte à la lettre de Rousseau, témoigne de l'intérêt qu'elle porte à Rousseau. L'admiration que Rousseau lui porte, n'est pas réciproque. Gradation l.30 pour marquer une idée de précipitation, d'émotion. Le récit est sans cesse différé. Expression de regrets l.33-34, l.44-46, avec l'utilisation d'un parallélisme, d'hyperboles. Il s'efface devant Mme de Warens. [...]
[...] Dans cet extrait, Rousseau fait le récit d'un coup de foudre : la rencontre avec Mme de Warens. Il se moque de lui-même, mais a quand même une certaine fierté. Rousseau fait durer le suspens. Après sa fuite à Genève, Rousseau vit une courte période de vagabondage plein d'insouciance et de rêverie romanesque. Monsieur de Pontverre, un prête catholique l'envoie à Annecy chez Madame de Warens, protestante convertie au catholicisme. Peu enthousiasmé par la perspective de cette rencontre, le jeune homme pressé par la necessité s'y prépare au mieux. [...]
[...] Rousseau devient converti en Mme de Warens. On a une mise en cause de l a religion pour une religion plus raisonnée. Le commentaire rétrospectif renoue dans cette fin de texte avec le mode ironique dans la mesure où il assimile Madame de Warens à une missionnaire. Malgré sa jeunesse, un rapide coup d'oeil lui suffit pour apprécier les charmes de la dame et il s'amuse à suggérer qu'il facilite grandement sa conversion. L.21 à 24 : Rousseau sait bien parler mais à l'écrit. [...]
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