Ce texte étudié est un préambule qui permet à Rousseau avant d'entreprendre le récit de sa vie, de présenter son projet autobiographique, son projet d'écriture, il annonce son intention et revendique la singularité de son moi.
Comment l'auteur nous introduit il dans la lecture de son ouvrage ?
Après avoir étudié les caractéristiques de son récit nous en dégagerons la fonction avant de nous attarder au portrait de l'auteur (...)
[...] Il met déjà les propos qu'ils ne doivent pas dire : il ne laisse aucune manœuvre au lecteur, tout est déjà établi, fermé, il n'y a pas d'alternative, il est sur qu'on ne peut pas dire autre chose ornement indifférent pour désigner allégation mensongère mais rejette accusation jamais ce que je savais être faux rejeter la possibilité d'accusation de mensonge. ( Il lance un défi aux autres, devant dieu, en se comparant à eux »avec la même sincérité et je fus meilleur que cet homme il se place au- dessus des autres, ( comparaisons entre lui et les autres III/ Un homme meurtri Un besoin de reconnaissance Il n'est pas capable de supporter qu'on le juge, l'attente du jugement, il s'auto-juge dès le début. Il anticipe sur le jugement des autres. [...]
[...] En tant que autobiographe il précise l'objectif qu'il assigne à son récit : il cherche à se réhabiliter aux yeux de ses lecteurs. Mais il anticipe déjà leur jugement en s'autoproclamant le meilleur des hommes révélant ainsi sa personnalité blessée qui se traduit par un besoin de reconnaissance exacerbé et une certaine complaisance à son regard. A l'instar de Montaigne dans les Essais, Rousseau présente un projet autobiographique. Cependant il se distingue de son prédécesseur en faisant un récit rétrospectif de la vie ce qui explique que Philippe Lejeune en fasse la première autobiographie moderne. [...]
[...] Je dirai hautement : " Voilà ce que j'ai fait, ce que j'ai pensé, ce que je fus. J'ai dit le bien et le mal avec la même franchise. Je n'ai rien tu de mauvais, rien ajouté de bon, et s'il m'est arrivé d'employer quelque ornement indifférent, ce n'a jamais été que pour remplir un vide occasionné par mon défaut de mémoire ; j'ai pu supposer vrai ce que je savais avoir pu l'être, jamais ce que je savais être faux. [...]
[...] " Philosophe des lumières, Rousseau se croit victime d'un complot universel et de nombreuses persécutions. Pour contrer les calomnies, il rédige à partir de 1765 ses confessions qui retracent tout son itinéraire. Ce texte étudié est un préambule qui permet à Rousseau avant d'entreprendre le récit de sa vie, de présenter son projet autobiographique, son projet d'écriture, il annonce son intention et revendique la singularité de son moi. Comment l'auteur nous introduit il dans la lecture de son ouvrage ? [...]
[...] Après avoir étudié les caractéristiques de son récit nous en dégagerons la fonction avant de nous attarder au portrait de l'auteur. Présentation de son œuvre La singularité de son oeuvre Aspect important, il veut être démarquer de ses prédécesseurs car il dit dès la première phrase je forme une entreprise qui n'eut jamais d'exemple et dont l'exécution n'aura point d'imitateur ( singularité ( Rythme binaire : 2 relatives qui font référence au passé n'eut jamais et au futur n'aura point Il y a une symétrie accentuée par l'emploi d'exemple et d'imitateur ( Elles sont brèves (hyperboliques) avec des négations totales. [...]
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