"Les Confessions" de Jean-Jacques Rousseau est une autobiographie publiée à titre posthume. Le livre a sans doute été choisi en référence aux "Confessions" de St Augustin, publiées au IVe siècle après J.C. Jean-Jacques Rousseau, pourtant protestant, accomplit de son libre arbitre un acte catholique : celui de l'aveu des péchés, de la confession. Il commence l'écriture de cette œuvre en 1765. Composée de douze livres, il est souvent considéré comme le premier du genre littéraire qu'est l'autobiographie.
Au début du livre II, Jean-Jacques Rousseau rapporte sa première rencontre avec Mme de Warens à qui il a été recommandé. Il va alors connaître son premier coup de foudre et cette rencontre marquera toute sa vie sentimentale. En partant de cet épisode de la vie de Rousseau, cet extrait nous amène à réfléchir, de façon plus générale, au rôle de l'écriture autobiographique.
[...] Au début du livre II, il rapporte sa première rencontre avec Mme de Warens à qui il a été recommandé. Il va alors connaître son premier coup de foudre et cette rencontre marquera toute sa vie sentimentale. En partant de cet épisode de la vie de Rousseau, cet extrait nous amène à réfléchir, de façon plus générale, au rôle de l'écriture autobiographique. Ainsi, elle répond ici à deux objectifs : ressusciter un moment heureux de son passé et donner une image de lui à ce moment. [...]
[...] En effet, aux lignes il semble commencer le récit puis donne des détails. Il ne le commence donc vraiment qu'à partir de la ligne 50 : Elle prend en souriant la lettre que je lui présente En faisant attendre son récit, c'est l'auteur lui- même qui se fait attendre. Ce suspens démontre le plaisir qu'il prend à écrire. Une autre hypothèse conduit à considérer qu'il se fait attendre pour bien reconstituer le passé, et ne rien oublier. Cette technique littéraire, par laquelle on a des développements à côté de la question qui nous occupe est appelée digression De plus, des repères spatio-temporels apportent une certaine précision. [...]
[...] Au niveau psychologique, Rousseau ne semble pas savoir se mettre en valeur. Il se présente comme quelqu'un de facile à vivre, d'agréable, qui bien être bien intégré et faire bonne impression, bref, il met en avant sa bonne volonté. Par ailleurs, il accentue sa timidité ( timidité intimidé terrible audience qu'il dépeint comme un défaut (mais celui-ci, bien sûr, n'est pas très grave). Il se dit enfin assez cultivé. B Le regard de Rousseau sur Jean Jacques adolescent Lorsque Rousseau, c'est-à-dire l'adulte, jette un regard sur Jean Jacques, l'adolescent, l'amertume est palpable. [...]
[...] Pour ce faire, Rousseau emploie le discours direct. Le lyrisme est également très apparent. On a en effet, l'image d'un Jean Jacques Rousseau très amoureux, comme le met en exergue Que devins- je à cette vue L'auteur évoque donc le trouble du coup de foudre : main tremblante tressaillir Enfin, il faut noter la présence d'humour dans ce passage, à travers une métaphore filée, aux lignes 47 à 50 : Sûr qu'une religion prêchée par de tels missionnaires ne pouvait manquer de mener en paradis Il s'agit là d'une métaphore religieuse pour parler de la poitrine de Mme de Warens. [...]
[...] "Les confessions", Jean-Jacques Rousseau - livre II, "première rencontre avec Mme de Warens" Les Confessions de Jean Jacques Rousseau est une autobiographie publiée à titre posthume. Le livre a sans doute été choisi en référence aux Confessions de St Augustin, publiées au IVe siècle apr. J.-C . Rousseau, pourtant protestant, accomplit de son libre arbitre un acte catholique : celui de l'aveu des péchés, de la confession. Il commence l'écriture de cette œuvre en 1765. Composé de douze livres, il est souvent considéré comme le premier du genre littéraire qu'est l'autobiographie. [...]
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