La condition humaine - André Malraux, 1933 - De « Ici, Gisors retrouvait » à « il ne croyait rien … »

Thèmes abordés

Commentaire de texte, La condition humaine, André Malraux, Chine, Shanghai, Tchen, Kyo, révolution, éducation, métonymie, Tchang Kaï-chek

Résumé du document

En 1917, la Chine de Shang Kei Check connaît de multiples conflits. En avril 1927 a lieu le massacre de Shanghai. Le roman de Malraux, « La condition humaine », raconte justement ce massacre. Pourtant le roman commence bien avant cet événement. André Malraux est un homme politique, qui est fasciné par la Chine. Il se questionne sur l'homme par rapport au temps et à l'instinct de mort. Ce texte constitue un arrêt dans l'action et une entrée dans les pensées du sage : Gisors. Il dresse le portrait de ses deux « fils » : Kyo, son fils et Tchen, son fils spirituel.
Comment, par un double portrait du héros révolutionnaire, Malraux offre-t-il une réflexion sur le sens de la vie ?

Extraits

[...] Kyo et Tchen sont deux personnages exclus de la société, deux révolutionnaires dont les idéaux sont identiques mais leurs principes d'appréhender la vie est différente. Tchen est le plus radical car il considère que le sacrifice de sa vie est nécessaire à son existence. C'est le personnage le plus éloigné du monde. Kyo pense que les idées doivent être vécues. Malraux réfléchit sur la condition humaine. Il met en valeur l'engagement et comment il naît. Ouverture : Cette même idée se retrouve dans la pièce de Jean-Paul Sartres, Les mains sales. Le personnage principal, Hugo, se suicidera pour sa cause. [...]

[...] II- Le sens de la vie La méditation du sage Le lecteur se voit dans Gisors : point de vue interne = pensées de Gisors, il réfléchit sur ses deux fils. Réflexion mise en valeur par la description (l.44) : la nuit = isole l'humain et propice à la méditation. Métonymie : différent des autres qui dorment = solitude. Gisors se sent impuissant pour sauver son fils (l.46) : désespoir humain. Phrase nominal, pas de verbe : douleur de ne pas pouvoir le sauver. [...]

[...] Commentaire n°15 La condition humaine, André Malraux De Ici, Gisors retrouvait à il ne croyait rien En 1917, la Chine de Shang Kei Check connaît de multiples conflits. En avril 1927 a lieu le massacre de Shanghai. Le roman de Malraux, La condition humaine raconte justement ce massacre. Pourtant le roman commence bien avant cet événement. André Malraux est un homme politique, qui est fasciné par la Chine. Il se questionne sur l'homme par rapport au temps et à l'instinct de mort. [...]

[...] Kyo a reçu une éducation japonaise alors qu'il est chinois (l.3). Elle définit une façon de penser. Mode de vie façonné par l'éducation qui s'impose à l'individu forme passive (subir). Tr : On ne décide pas de son propre avenir : c'est le déterminisme social. Le déterminisme social Retour sur les passés de Tchen (l.10 à 18) et de Kyo (l.22 à 30). Kyo : son éducation japonaise est en contradiction avec la pensée chinoise. Tchen : condition de vie misérable et emploi précaire (répétition : sans rien misérablement Le déterminisme social joue un rôle important. [...]