La distinction entre travail productif et travail improductif contient la distinction plus fondamentale du travail et de l'oeuvre. C'est en effet la marque de tout travail de ne rien laisser deriere soi, de voir le résultat de l'effort presque aussitôt consommé. Et pourtant cet effet nait d'une grande nécéssité, il est motivé par une pulsion plus puissante que tout car la vie elle même en dépand. LA productivité réside ds l'énergie humaine que n'épuise pas la production de ses moyens de vivre, qui peut au contraire produire un « surplus ». le surplus de force de travail et non le travail lui même explique la productivité du travail. Bien différente de la productivité de l'oeuvre qui ajoute qui ajoute de nouveaux objets à l'artifice humain, la productivité du travail se préoccupe avant tout des moyens de se reproduire. Comme son énergie n'est jms épuisée, elle ne produit jamais que de la vie.
[...] Le travail et la consommation ne st que deux stades de la vie biologique. Ce cycle a besoin dêtre entretenu par consommation et l'activité qui fournit les moyens de consommation, c'est l'activité du travail. Tout ce que produit le travail est fait pour être absorbé presque immediatelemnt ds le procesus vital, et cett consommation produit, ou plutot reproduit, un nouvelle force de travail nécéssaire à l'entretien du corps. L'aspect destructeur, dévorant de l'activité du travail, n'est certes, visible que du point de vue du monde et par opposition à l'oeuvre qui ne se prépare pas la matiere pour l'incorporer, mais la change en matériau afin dy ouvrer et dutiliser le produit fini. [...]
[...] C'est cette durabilité qui donne aux objets une relative indépendance par rapport à ceux qui les ont produit. A la subjectivité des h s'opppose l'objectivité des h fait de la main d'H. C'est seulement parce nous avons fabriqué l'objectivité de notre monde avec ce que la nature nous donne, parce que nous l'avons batie en l'insérant ds l'environnement de la nature, que nous pouvons regarder la nature comme qqchose d'objectif Réification La fabrication, leouvre de l'homo faber, consiste en réification. Le créateur de l'artifice h a tjs été destructeur de la nature. [...]
[...] La durabilité d'un poeme est produite par condensation. Ici, la mémoire, mnemosyné, mere des muses, se change directement en souvenir : pour réaliser cette transformation le poeme emploie des rythmes, au moyen duquel le poeme se fixe presque ds lui même ds le souvenir. Le poeme inévitablement doit être mémorable afin d'être durable, afin d'être fixée de maniere permanente ds le souvenir ds l'humanité. La pensée na ni but ni fin hors de soi : elle ne produit pas de résultats. [...]
[...] Le procesus de vie qui exige le travail est une activité sans fin. La spécialité est essentiellement guidée par le produit fini. Les outils ne changent pas la nécéssité même. La société de travailleur a chang l'oeuvre en travail, l'a brisée en parcelles minuscules jusquà quelle se prete à une division. Une société de consommateurs. Ce qui a presque niveler toutes les activités humaines pour les réduire au même dénominateur qui est de pourvoir aux nécéssités. La seule exception que consent la société concerne l'artiste qui est le dernier des ouvriers ds une société de travail. [...]
[...] L'oeuvre factuelle d'un objet s'execute sous la conduite dun modele conformément auquel l'objet est construit. Ce modele peut être une image que contemplent les yeux dd l'esprit ou un plan. Ce qui guide l'oeuvre est extérieur au fabriquateur. Le procesus du faire est lui-même entierement déterminé par les catégories de la fin et des moyens. L'objet fabriqué est une fin en ce double sens que le procesus de production sy acheve et quil nest quun moyen de produire cette fin. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture