Céline - Voyage au bout de la nuit - guerre - anti-héros - bardamu-monologue-déshumanisation.
Commentaire de « Voyage au bout de la nuit » de Louis Ferdinand Céline
Problématique : En quoi ce monologue peut-il être lu comme une dénonciation de la guerre, fruit des hommes ?
Plan : I / Un narrateur initié
a) Le monologue intime.
b) Une révélation.
c) Un anti-héros.
II / Une guerre absurde.
a) Permis de tuer.
b) Une boucherie barbare.
c) Une vision désabusée de l'humanité
Ce document correspond à un commentaire entièrement rédiger du texte voyage au bout de la nuit.
[...] Cette expérience se vit dans la solitude comme l'atteste l'expression « faut être à peu près seul devant elle comme je l'étais » (ligne qui complète l'image précédente. De plus, le narrateur souligne que cette expérience a été totale, le dévoilement brutal, lexique : « toute entière, « bien la voir » , « en face et de profil », rien ne lui permettait plus de se cacher de cette réalité, de se protéger. Bardamu rejette tout patriotisme, la guerre n'est pas le lieu de l'héroïsme. Dans le passage, il utilise l'expression péjorative « Crétin » pour se qualifier. [...]
[...] Ce « rêve » paradoxal montre bien que le personnage n'a aucune volonté de participer au combat et qu'il préférerait être à l'abri des balles, cette image est bien loin de celle d'un héros de guerre fier de tomber au champ d'honneur. Ainsi nous avons bien noté le désarroi de Bardamu qui éprouve une profonde révolte face à la guerre qui est surtout perçue comme absurde. Le narrateur feint d'être surpris par ce qui lui paraît d'une absurdité absolue : le droit de tuer une autre personne. Cette fausse candeur est soulignée par la question oratoire ligne 1 : « Donc pas d'erreur ? ». [...]
[...] » souligne aussi l'absurdité en introduisant la notion de hasard. On peut aussi remarquer que les activités auxquelles fait allusion le narrateur sont ludiques ce qui est une façon de souligner la banalisation de la mort par les « gens sérieux ». Le narrateur insiste sur la violence de la guerre qui transforme l'homme en chair à canon. Cette violence est soulignée entre autres par le lexique du feu : « allumer », « brûlait », « charbons ». Ce feu qui s'allume rapidement « comme le courant entre les deux charbons » se consume lentement comme le montre la métaphore : « Et il n'était pas près de s'éteindre le charbon ». [...]
[...] Mais au final, le narrateur montre la responsabilité des hommes. Le narrateur éprouve une profonde désillusion face à l'humanité, il est lucide. Il a conscience que ce sont les hommes les seuls responsables de ce massacre et il exprime son dégoût. La peur ressenti enfant n'est rien comparé à celle ressenti face aux hommes, la comparaison avec la prison à la fin du texte le souligne : « elle me faisait peur la prison. C'est ce que je ne connaissais pas encore les hommes. [...]
[...] Commentaire de « Voyage au bout de la nuit » de Louis Ferdinand Céline Problématique : En quoi ce monologue peut-il être lu comme une dénonciation de la guerre, fruit des hommes ? Plan : I / Un narrateur initié Le monologue intime. Une révélation. Un anti-héros. II / Une guerre absurde. Permis de tuer. Une boucherie barbare. Une vision désabusée de l'humanité Ce passage correspond à l'introspection d'un narrateur personnage. Utilisation de la première personne « Je venais de découvrir . [...]
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