Commentaire de Texte sur la poésie "le coche et la mouche " de Jean de La Fontaine

Résumé du document

Commentaire détaillé de la poésie avec étude des figures de style.

Extraits

[...] Le temps choisi n'est pas anodin : cela frappe plus l'esprit du lecteur et le rend plus attentif à la morale décrite par le fabulateur. - d'autre part, si la fable a pu, on l'a vu, être écrite sous le style du comique, il n'en va pas de même pour la morale des quatre derniers vers. En effet, l'on a donné des exemples relevant du comique (comme la comparaison de physionomie entre la Mouche et le coche), ici il en va différent. Le ton adopté est très solennel. [...]

[...] Étonnamment, dès le vers le fabulateur utilise le temps du présent simple, en mettant en scène son principal protagoniste, à savoir la Mouche « Une Mouche survient », laquelle entreprend des actions, puisque la Mouche « s'approche, prétend » et « pique ». L'objet d'un tel changement de temps est de provoquer une rupture dans le récit. Cette rupture est un des facteurs directs du dynamisme de la Fable. Enfin, la fin de la Fable est marquée par la morale. La morale constitue le conseil, le point de vue du fabuliste, justifiant l'emploi du conditionnel présent : « devraient ». II- Le comique de la Fable issu du contraste entre la Mouche et le Coche. [...]

[...] L'on peut aisément affirmer que l'emploi du lexique tout au long de cette Fable, notamment par l'utilisation de la disjonction, permet d'appuyer le genre comique du récit. B. Un contraste marqué par la différence dans l'action des deux protagonistes. L'une des premières actions de l'un des protagonistes est à noter, c'est celle de la Mouche, que l'on observer au vers 6 « Une mouche survient ». L'on peut observer un effet de rapidité direct avec le verbe conjugué au présent simple : « surviens ». [...]

[...] De même, cet effet de dynamisme est pari réussi en examinant la symétrie énumérative, en ce sens : « Femmes, Moine, Vieillard » en symétrie avec « tout était descendu », mais également « L'attelage suait » en symétrie avec « soufflait, était rendu ». B. Le dynamisme de la Fable à travers la variation de l'utilisation des temps. L'intérêt d'examiner l'utilisation des temps de conjugaison permet de mieux comprendre en quoi cette Fable justifie d'un certain dynamisme et d'une certaine vivacité. [...]

[...] Toutefois, en termes d'action, un effet de contraste est à noter : « S'assied sur le timon, sur le nez du Cocher ; aussitôt que le char chemine ». L'idée est simple : une fois que le coche comme à se mouvoir, à entrer en action, à émettre des mouvements, la Mouche fait l'inverse et arrête de se mouvoir, se poser sur le « nez du Coche ». Ce contraste est intéressant en ce qu'il laisse penser que les deux protagonistes sont diamétralement opposés, tant sur leur physionomie que sur leurs mouvements. III – La morale issue du récit, un concept propre à Jean de La Fontaine. A. [...]