Poème de Jean de Sponde "Les Amours". Comment le recours au mythe et le travail des oppositions permettent-ils à Jean de Sponde de partager son accablement ? I- Un lyrisme au service de l'épanchement a) surabondance de la P1 b) sentiments et trouble du poète c) une musicalité au service de l'expressivitéII. Des oppositions fatales et baroques a) omniprésence de la mort b) le mythe au service de l'excès et de la fatalité c) dissociation et illusion
[...] Comment le recours au mythe et le travail des oppositions permettent-ils à Jean de Sponde de partager son accablement ? Nous verrons d'abords en quoi ce poème lyrique est au service de l'épanchement et finalement, nous étudierons des oppositions fatales et baroques. Durant tout le long du poème, on constate l'omniprésence du « je » faisant référence au poète, nous le constatons dès l'ouverture du poème : « je meurs », Jean de Sponde parle de lui à la première personne du singulier « je » pour présenter sa situation personnelle. [...]
[...] Finalement, dans le vers 12 « deux déesses nous ont tramé tout notre sort » : l'emploie du passé composé permet d'exprimer une fatalité déjà accompli chez le poète. Le mythe permet de créer des métaphores avec le poète, ce qui aide à crée des illusions ou bien des dissociations. Finalement, le poète fait une dissociation et des illusions. En effet, au vers on observe des sonorités mais aussi des oppositions de sens : « si j'empire du tout ou bien si je respire » ce qui amène une hésitation des pertes de repères. [...]
[...] Dans le poème, il emploie souvent le champ lexical de la mort et de la souffrance. Il l'exprime de différentes manières, que se soient en parlant à « je » ou en se confondant avec un personnage d'un mythe. Le poète écrit à plusieurs temps, comme le présent de narration pour être plus captivant et intéressant pour le lecteur ou le passé composer pour parler d'une fatalité déjà accompli. On peut mettre ce texte en parallèle avec le poème d'Alphonse Beauregard « jours de souffrance » qui parle aussi du sentiment de souffrance du poète. [...]
[...] Dans son texte, le poète est lyrique et tragique. Son poème narratif est composé en vers, il a deux quatrains et deux tercets. Le poète écrit un texte pour lui-même ou il décrit sa peine en la faisant partager avec le lecteur. Le titre « les amours sonnet V » est la structure du sonnet marotique, c'est le début du recueil (sonnet V). « Les amours » est au pluriel ce qui signifie qu'il y a peut-être plusieurs formes d'amours, il rattache l'œuvre à une démarche classique. [...]
[...] De plus, dans le vers 3 avec « je ne sais que je suis » : l'hésitation du poète crée un rythme à 3 temps. Dans le poème, le poète met en relation les notions de fatalité et baroques. Premièrement, dans la thématique baroque, le poète utilise beaucoup le champ lexical de la mort. Effectivement, au vers 1 « meurs », Jean de Sponde exagère sa souffrance d'exception engendrée par une femme d'exception. De plus, le poète parle au présent de narration pour rendre la situation saisissante pour le lecteur. [...]
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