Les caprices de Marianne, Alfred de Musset, Marianne, femmes, plaidoyer
Cette comédie a été imaginée, rédigée et imprimée en moin de six semaines. Alfred de Musset écrivit les deux actes de la pièce dans un entrain juvénile, sans aucun plan: la logique des sentiments en tenait lieu. Parue pour la première fois dans "La revue des deux mondes", Alfred de Musset ne s'impose plus aucune règle.
En effet celle-ci est réputée injouable à l'époque, nottament pour le nombre d'actes et de scènes qui sont contraires aux règles du théatre classique.
[...] Ici, son rôle consiste uniquement à permettre à Marianne de parler. De fait, il s'agit plus d'un monologue que d'un dialogue. C'est donc Marianne qui mène la conversation dans un plaidoyer véhément et très construit. La jeune femme formule ses griefs envers une attitude masculine tellement passée dans les moeurs qu'elle paraît normale. Elle décide d'aborder la place des femmes et le traitement auquel les soumet une société dominée par les hommes. Tout d'abord, elle commence son plaidoyer par une question rhétorique: "Mon cher cousin, est-ce que vous ne plaignez pas le sort des femmes?" la jeune héroïne de Musset n'attend biensûr aucune réponse. [...]
[...] Ainsi, Marianne apparaît comme un parfait orateur capable de mener et de structurer un discours. En effet, ses propos se déroulent en deux mouvements principaux. La première étape correspond à la première tirade (l.1 à 12). Marianne expose l'injustice dont sont victimes les femmes et met en évidence l'alternative qui leur est imposée: apparaître comme "une femme abjecte" ou bien "un monstre, une statue". La construction de ce passage est très rigoureuse. Il se divise lui-même en deux temps: l'exposé du problème (l.1 à puis l'exposé de l'alternative et des conséquences (l.1 à12). [...]
[...] Dans la deuxième étape de son exposé (l.14 à 26) Marianne expose le point de vue des femmes. Son argumentation repose essentiellement sur des questions de morale et de respect de soi: "l'honnêteté et la foi jurée", "l'éducation . la fierté d'un coeur", "le bonheur d'une vie entière". La jeune femme oppose à ce point de vue celui des hommes, leur vision de la femme (l.24 à 26) considérée comme un divertissement agréable: "une partie de plaisir", "une belle nuit qui passe". [...]
[...] COMMENTAIRE DE LA SCENE 1 – ACTE II DES CAPRICES DE MARIANNE ALFRED DE MUSSET A travers ce commentaire nous étudierons la scène 1 de l'acte II des Caprices de Marianne d'Alfred de Musset. Cette comédie a été imaginée, rédigée et imprimée en moin de six semaines. Alfred écrivit les deux actes de la pièce dans un entrain juvénile, sans aucun plan: la logique des sentiments en tenait lieu. Parue pour la première fois dans "La revue des deux mondes", Alfred de Musset ne s'impose plus aucune règle. [...]
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