Le XVIIIe siècle incarne une époque qui voit se profiler différents genres dramatiques issus de l'opéra. Parmi eux se distingue l'opéra comique, apparenté à la farce et à la comédie.
Cette forme couve elle-même une autre variété de l'expression comique dans un genre complexe associant musique, livret, et représentation aux dialogues entièrement chantés : L'opéra-bouffe. Ce terme - issu de l'italien opera buffa, «plaisant », et de buffone, « bouffon ».
[...] TISBE (avec une rage croissante). Non, non, je veux lui dire. > La réaction des deux sœurs à l'annonce du Chœur s'oriente vers le domaine de l'apparence, du paraître : Mes souliers, ma coiffe Mes plumes, mon collier Je suis la plus belle et je l'emporterai A aucun moment elles ne pensent aux qualités morales, n'ayant uniquement retenu la phrase La plus belle de toute sera choisie - Stylistique > Chez Perrault, la situation initiale est présentée sous forme de récit exclusivement narratif. [...]
[...] Parmi eux se distingue l'opéra comique, apparenté à la farce et à la comédie. Cette forme couve elle-même une autre variété de l'expression comique dans un genre complexe associant musique, livret, et représentation aux dialogues entièrement chantés : L'opéra-bouffe. Ce terme - issu de l'italien opera buffa, «plaisant et de buffone, bouffon - apparaîtra seulement au XIXe siècle et définira une forme farcesque et légère mais non moins techniquement et musicalement pointue. Véritable antithèse de l'opera seria dans lequel on traite la tragédie, l'opéra-bouffe vise à divertir au moyen de l'humour, de la musique, et parfois de la danse : Tout est chanté, rien n'est parlé. [...]
[...] CONCLUSION De l'hypotexte de Perrault à l'hypertexte La Cenerentola, sont distinguées à la fois une représentation fidèle, et certaines variations. Elles apparaissent comme la transposition originale d'un texte source au sérieux qui devient sur scène une œuvre farcesque. Les similitudes et différences par rapport à l'hypotexte paraissent appeler à l'alliance, créer un souvenir commun avec des références d'une part communes à tous : les éléments déjà présents contes de Perrault. Et d'autre part des éléments nouveaux comme la chanson du type vaudeville que chantonne Cendrillon. [...]
[...] - Au fil de la représentation on s'aperçoit que des groupes, des solos ou des tandems se forment entre les personnages et s'opposent entre eux : > Les sœurs forment un premier duo à part entière. Elles chantent ensemble, elles complètent leurs répliques : Tisbé. Il n'y a pas de temps à perdre. Clorinde. Il convient d'aviser notre père. En outre, on constate une gémellité des caractères : Clorinde (hautaine). Quelles sœurs ! Ne profane pas ainsi ce nom ! Tisbé (menaçante). [...]
[...] - Opposition morale : Cendrillon incarne la bonté. En effet, lorsqu'Alidoro se fait passer pour un mendiant il se fait brutalement rejeter par Clorinde et Tisbé. Seule Cendriollon l'accueillera dignement et lui offrira une collation. Elle possède un certain altruisme, a un intérêt pour ce qui est extérieur à la demeure . Tandis que les sœurs incarnent la démesure, l'extravagance (répétition de réplique) et la méchanceté (apostrophes au mendiant), et ne font que se mirer, sans se préoccuper de l'extérieur (utilisation quasi-systématique du pronom à la première personne : je moi - Ambivalence grandeur et bassesse : Le groupe formé par Cendrillon, Alidoro et le Chœur ont un autre point commun : ils sont comme élevés au rang d'oracles, de personnages extraordinaires. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture