Commentaire, Sur Racine, Barthes, histoire, littérature, oeuvre, auteur
Roland Barthes était un écrivain, critique et sémiologue connu du 20ème siècle qui a touché à de nombreuses disciplines, sa pensée étant en perpétuelle évolution. On peut néanmoins l'associer à la nouvelle critique qui réfléchit plus sur l'œuvre elle-même que sur les objets extérieurs à l'œuvre (l'étude de la biographie par exemple), ce que fait la critique dite "ancienne" ou "traditionnelle". Barthes est donc un critique complet qui s'intéressera à des sujets variés tels que la logique d'un texte, la mythologie, la mort de l'auteur et autres.
C'est en 1963, alors qu'il est enseignant a Rabat au Maroc, qu'il publie un ouvrage intitulé Sur Racine qui contient le texte qui nous intéresse, à savoir "Histoire et littérature". Cette œuvre rassemble plusieurs textes critiques ou essais ayant pour appui les textes de Racine qui a souvent été pris comme œuvre de référence pour la critique littéraire. Le texte nous allons étudier est le troisième essai de l'œuvre et porte sur les rapports entre histoire et littérature.
Il y développe l'idée que si les critiques veulent faire une histoire littéraire objective, il faut qu'ils se détachent de l'auteur et d'une analyse psychologique. Il va argumenter ce propos en faisant intervenir d'autres critiques (et donc d'autres thèses) afin de mieux convaincre son lectorat. Les lecteurs pourront alors voir les différentes manières de procéder pour rédiger une histoire littéraire, et ainsi, voir quelle est la meilleure façon d'étudier une œuvre.
Son essai est découpé en cinq parties composées d'une introduction, de trois parties argumentatives, et d'une conclusion.
Nous allons donc suivre le plan que Barthes a entrepris afin de mieux comprendre l'enchaînement de sa réflexion.
[...] Le système arbitraire comprend donc plusieurs lacunes, la première étant que ce système est relativement subjectif. Cette subjectivité se retrouve dans le signifiant qui peut avoir plusieurs signifiés car ce sera au critique de faire un choix. Et dans tous les cas, ce choix relèvera d'un postulat psychologique ou psychanalytique. De même, jusqu'où aller dans la signification d'une œuvre? Où doit on s'arrêter? Si le critique arrête trop vite l'analyse il risque d'être superficiel tandis que s'il va plus loin, l'analyse sera sans doute plus instructive mais subjective. [...]
[...] Commentaire sur le Sur Racine de Barthes (cours de théories littéraires) Roland Barthes était un écrivain, critique et sémiologue connu du 20ème siècle qui a touché à de nombreuses disciplines, sa pensée étant en perpétuelle évolution. On peut néanmoins l'associer à la nouvelle critique qui réfléchit plus sur l'œuvre elle-même que sur les objets extérieurs à l'œuvre (l'étude de la biographie par exemple), ce que fait la critique dite "ancienne" ou "traditionnelle". Barthes est donc un critique complet qui s'intéressera à des sujets variés tels que la logique d'un texte, la mythologie, la mort de l'auteur et autres. [...]
[...] La littérature est objective par son côté institutionnel mais elle est subjective par son lien avec l'auteur; car étudier l'homme (l'écrivain) en son entier (que ce soit de façon psychologique, psychanalytique ou autre) est presque impossible. C'est pour cela que la littérature a un statut particulier, paradoxal. Selon, Barthes si le critique veut comprendre une œuvre littéraire, il doit lui aussi être paradoxal et préciser quel type d'étude il va employer. De ce fait, pour faire une bonne histoire littéraire il ne faut pas s'attarder sur l'auteur, ce que Barthes annonçait depuis le début de sa réflexion. [...]
[...] Deuxièmement, Febvre s'intéresse au public qui réagit à la pièce de Racine. Et ce sont les réactions des spectateurs qui vont nous apprendre quelque chose sur l'œuvre ainsi que sur l'époque où le texte a été écrit. En troisième point, il se penche sur l'éducation de public à savoir : quel genre de public allait au théâtre. Barthes va alors définir plus en profondeur l'éducation et l'enseignement français, et chercher à savoir s'il est possible de faire une histoire (même partielle) de cet enseignement. [...]
[...] Et, ne faudrait il pas étudier le langage allégorique comme marque d'une époque? Nous voyons bien que Barthes revient sur l'importance du langage. Cependant, le langage allégorique est un langage plutôt inaccessible et indéchiffrable car inconnu des critiques. Le seul moyen de le comprendre serait de recourir à la psychologie ce que Barthes rejette depuis le début de sa réflexion. Le problème de la signification va alors se poser : où s'arrêter dans les significations, comment faire quand il y a des parties dans le texte qui sont insignifiantes (et qui sont donc considérées comme le produit d'une alchimie mystérieuse c'est-à-dire d'un génie littéraire), qu'est ce qui, dans ce texte, est une signification, qu'Est-ce qui n'en est pas etc ? [...]
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