"L'invitation au voyage" Baudelaire, Les Fleurs du mal
Il s'agit du commentaire littéraire du poème "L'invitation au voyage" de Baudelaire, issu des Fleurs du Mal.
[...] Cette thématique aquatique souligne les larmes d'un coeur agité. Cette évocation quasi picturale, véritable hypotypose, donne à voir les ciels brumeux et doux d'un paysage idyllique et fait du poème un véritable manifeste poétique, un art poétique qui cisèle par les mots la magnificence de la nature, à l'image de l'amour. B. La description d'un monde riche Cette peinture d'un ailleurs incertain est mise en exergue par la célébration d'un microcosme de l'intimité, chatoyant et empreint d'Orient, tel un chaleureux foyer. [...]
[...] Le motif du double B. Le paradoxe de la femme aimée C. Le voyage amoureux loin des tourments parisiens § 2 – L'évocation sensorielle d'un paysage idéalisé A. L'appel d'un ailleurs incertain B. La description d'un monde riche C. Une métaphore du poète, de l'amour, de la vie, de la poésie? [...]
[...] Commentaire littéraire - « L'invitation au voyage » - Les Fleurs du mal 1ères ES, S. Eléments d'introduction: (Description de l'oeuvre et du poème) Tiraillé entre la mélancolie spleenétique et l'aspiration vers l'Idéal, Baudelaire esquisse dans son recueil poétique Les Fleurs du mal les douloureux accents du poète solitaire accablé par l'immensité du monde. Ainsi dessine-t-il en creux le vague à l'âme qui accable le poète, frappé par une malédiction emprunte du romantisme. Pourtant, le poète n'est pas toujours annihilé, en témoigne le doux poème « L'invitation au voyage », dans lequel Baudelaire évoque avec apaisement les rêveries oniriques et érotiques de la sensualité. [...]
[...] Eléments de conclusion (Conclusion analytique du commentaire) Baudelaire dessine en creux, dans cette doucereuse invitation au voyage, l'apaisement de l'homme amoureux. (Ouverture analytique) Cette peinture des suavités de l'amour cristallise l'ambivalence d'une poésie symboliste qui met en lumière le tiraillement inhérent à l'homme: balancé entre la lourdeur spleenétique d'ici bas et l'appel apaisant de l'Idéal érotique, l'homme est la véritable muse de la poésie baudelairienne, laquelle tente – par nuances – de brosser les affres enivrants de l'errance. Cette poésie de l'ambiguïté, tantôt apaisante, tantôt inquiétante, sonne déjà les prémices de la poésie de Mallarmé. [...]
[...] Ce foisonnement du motif de la dualité met en relief l'amour du poète: la passion des deux êtres fusionne pour n'être qu'une. Cette omniprésence de la femme aimée est disséminée dans une excroissance qui émaille le poème, à travers le foisonnement de la seconde personne du singulier couplée à des impératifs qui scandent le poème. C'est que l'être aimé doit être guidé dans cette invitation au voyage: « songe », « vois », « te », « tes », « ton », telles sont les marques de la seconde personnes du singulier qui parcourent le poème, comme si la femme aimée traversait elle aussi le rivage poétique. [...]
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