Commentaire composé du poème intitulé L'Enfant tiré du recueil de Victor Hugo Les Orientales.
[...] "L'enfant" appartient au mouvement romantique. Nous étudierons dans un premier temps les conséquences de la Guerre, puis, dans un deuxième temps, nous montrerons que la Nature a une place non négligeable (c'est d'ailleurs un thème romantique), enfin, il sera nécessaire de montrer le rôle de l'enfant grec. Tout d'abord, voyons que la Guerre a une place considérable dans le poème de Victor Hugo, qui en dénonce les méfaits, notamment par des sous- entendus. Le poète veut emmener le lecteur à la raison en le faisant adhérer à sa lutte contre la guerre. [...]
[...] L'île a perdu sa magnificence sans raison. Dans certains vers, on assiste à une déconstruction syntaxique. Dans le sixième vers, par exemple, il y a une anacoluthe : "Une blanche aubépine, une fleur, comme lui" qui syntaxiquement correct aurait du être "Une blanche aubépine, une fleur oubliée comme lui dans le grand ravage". Au seizième vers, l'adjectif "orageux" se rapporte au mot azur. Une fois encore, on assiste à une déconstruction syntaxique de la phrase qui aurait du être : "leur azur orageux de larmes". [...]
[...] Les yeux sont le miroir de l'âme. L'auteur, qui éprouvé de la tristesse à cause des conséquences de la guerre sur les hommes et sur la nature L'auteur, nostalgique, espère voir renaître une nature splendide. En effet, il a recourt à des anaphores : "il avait", "gaiment". Cette espérance est présente à travers l'enfance. D'ailleurs, l'auteur commence par dire que "Tout est désert" puis il se dédit car il y a quelqu'un sur l'île : "Mais non". Il reste l'enfant, qui représente l'allégorie de l'innocence par ses traits physique : il est présenté comme un être spirituel car il a une "tête blonde", des "yeux bleus" comme "l'azur" et "l'onde" et le "lys". [...]
[...] La rime suffisante "deuil"/"écueil" renforce le caractère atroce de cette destruction. Ce champ lexical est très marquant pour le lecteur. On remarque cependant que Victor Hugo a une certaine difficulté à décrire cette ignominie, à l'instar de Shakespeare, dont il cite un passage de Macbeth horror! horror! horror!" en guise d'introduction. Victor Hugo, face à la difficulté de faire une description de ces combats létaux, montre que les hommes qui décident d'eux-mêmes à faire la guerre sont inhumains. Notons aussi que l'allitération en k dans la première strophe : "Turcs", "Chio", "écueil","qu'", "coteaux", "quelques fois", "choeur" insiste sur l'inhumanité des combattants volontaires. [...]
[...] L'enfant perd son innocence dès le moment où il renonce au bonheur. Le poète rappelle incessamment l'origine de l'enfant et la couleur de ses yeux : "l'enfant grec, l'enfant aux yeux bleus". C'est la définition de cet être. à la fin du poème "l'enfant grec, l'enfant aux yeux bleus". Au dernier vers, il refuse la fleur, le fruit et l'oiseau merveilleux pour "de la poudre et des balles". C'est un appel de vengeance de l'enfant. La réponse de l'enfant à la question posée s'oppose à la gentillesse imaginaire et douce du poète. [...]
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