Antoine de Saint-Exupéry, Terre des Hommes, souvenirs de jeune pilote, autobiographie, 1939, récits de souvenirs
Antoine de Saint-Exupéry, romancier et pilote de l'Aéropostale, fait paraître son roman Terre des Hommes en 1939 ; il y raconte ses souvenirs de jeune pilote et propose sa vision du monde dans un style réaliste et poétique à la fois. La dernière page du dernier chapitre (chapitre huit) le montre dans un train à méditer sur un couple et son petit enfant.
[...] Outre cela, l'extrait rend compte des sentiments du narrateur comme dans toute autobiographie. Effectivement, le lecteur entre dans son admiration devant le bel enfant par le biais d'une tournure exclamative accompagnée d'un adjectif élogieux faisant hyperbole : Ah ! Quel adorable visage ! Le portrait qui suit use aussi des procédés de l'éloge comme la métaphore fruit doré et le vocabulaire mélioratif réussite charme grâce douce La poésie et le réalisme se marient pour traduire la joie de Saint-Exupéry. Mais son émotion est perceptible aussi dans le choix de termes plus critiques vis-à-vis de la société destructrice, comme l'indique musique pourrie condamné Son amertume est traduite également par l'anaphore de l'expression très personnelle Ce qui me tourmente qui met en lumière l'humanisme de sa pensée. [...]
[...] Commentaire de la fin du roman Terre des Hommes d'Antoine de Saint-Exupéry Antoine de Saint-Exupéry, romancier et pilote de l'Aéropostale, fait paraître son roman Terre des Hommes en 1939 ; il y raconte ses souvenirs de jeune pilote et propose sa vision du monde dans un style réaliste et poétique à la fois. La dernière page du dernier chapitre (chapitre huit) le montre dans un train à méditer sur un couple et son petit enfant. En quoi ce texte final de l'œuvre correspond-il à un dénouement, à une conclusion ? [...]
[...] Au-delà de l'explicite d'une autobiographie, nous pouvons admirer encore une fois le bilan des idées de Saint-Exupéry. Le texte fait le point sur les grandes idées développées dans son roman, qui ressemble à un essai, à une fable, dans un langage philosophique. D'abord, Saint-Exupéry achève son roman avec une phrase qui apparaît comme une parabole autour de l'éducation qui épanouit l'enfant et fait naître en lui l'homme : Saul l'Esprit, s'il souffle sur la glaise, peut créer l'Homme Par ailleurs, l'auteur utilise le vocabulaire modalisateur. [...]
[...] Donc la fin de ce chapitre constitue bien une fin de roman philosophique. Par conséquent, dans ce dernier chapitre, Saint-Exupéry fait le bilan de son vécu pour proposer au lecteur, dans une écriture à la fois poétique et réaliste, une réflexion d'humaniste et de philosophe sur les grandes questions qui habitent l'homme. D'autres auteurs auront recours à des genres littéraires différents pour faire passer leur message comme les fables de La Fontaine par exemple ou encore Montaigne avec les Essais. [...]
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