Commentaire, extrait, fin, acte, I, attendant, Godot, Beckett
Ce texte est un extrait de la fin de l'acte I de En attendant Godot, pièce écrite par Samuel Beckett en 1952. Cette pièce classée dans le théâtre de l'absurde raconte l'histoire de deux clochards, Vladimir et Estragon qui attendent. Dans ce passage, le messager de Godot vient de repartir et laisse Vladimir et Estragon dans l'attente.
[...] Leur préoccupation est de faire passer le temps durant l'attente. Chaque conversation à l'origine bancale se transforme en dialogues interminables plus ou moins décousus. Quand Vladimir dit : "Tu es fou ! Il faut s'abriter " la réponse d'Estragon est : "Dommage qu'on n'ait pas un bout de corde. En réalité, tout dans cette pièce plonge le lecteur ou le spectateur dans le doute, l'incertitude. Et l'attente interminable de Godot, ce petit Dieu qui ne viendra pas est l'un des seuls intérêts de cette pièce et en constitue le titre. [...]
[...] Pour chaque décision, il s'en remet à Vladimir, il a besoin de lui, "Fait moi penser d'apporter une corde demain". Estragon oublie tout, comme ce que le petit garçon est venu leur dire. Estragon attend parce que Vladimir attend. Il veut se pendre, il ne continue à vivre que parce que Vladimir le soutient, "Demain tout ira mieux". Alors que Vladimir ne pense plus au passé, Estragon, lui, vit plutôt dans le passé, "Tu te rappelles les jours où je me suis jeté dans la Durance", il ressasse ses souvenirs. [...]
[...] Commentaire composé Ce texte est un extrait de la fin de l'acte I de En attendant Godot, pièce écrite par Samuel Beckett en 1952. Cette pièce classée dans le théâtre de l'absurde raconte l'histoire de deux clochards, Vladimir et Estragon qui attendent. Dans ce passage, le messager de Godot vient de repartir et laisse Vladimir et Estragon dans l'attente. Nous nous intéresserons à l'attente dans cet extrait puis à ce qui uni Vladimir et Estragon et enfin à ce qui les différencie. [...]
[...] Vladimir est "l'intellectuel", il comprend à peu près clairement le déroulement des évènements "Il a dit que Godot viendra sûrement demain". C'est lui qui joue le rôle de protecteur avec Estragon "Viens, il commence à faire froid", il le rassure, prend soin de lui. C'est Vladimir qui justifie le mieux le titre de cette pièce car au fond c'est lui qui attend Godot. Vladimir vit bien dans le présent, "Tout ça est mort et enterré", il n'aime pas trop revenir sur ses souvenirs passés, "N'y penses plus va". [...]
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