Zola est considéré comme le chef de file du Naturalisme. Écrivain, journaliste et critique d'art, il travaille à partir d'enquêtes, de témoignages afin de rester au plus près de la réalité sociale de son époque. Dans sa série de romans intitulée Rougon Macquart, il veut retracer l'« histoire d'une famille sous le Second Empire » et montrer comment la destinée des êtres est profondément marquée par l'hérédité et le déterminisme social. La Curée est le deuxième roman de cette série qui en comporte vingt. Il présente l'ascension du personnage Aristide Rougon alias A. Saccard, grâce à son mariage avec une riche héritière déshonorée, Renée Béraud du Châtel. Ce roman est centré sur le personnage complexe de Renée dont la destinée n'est pas sans rappeler l'héroïne tragique de Racine : Phèdre.
[...] C'est un groupe mixte. Intéressons nous désormais aux marques de luxe et de superficialité présentent dans cette description. Nous pouvons dès lors remarquer que Zola cite de nombreux produits qualifiables de luxueux à l'époque tels que le pain le service les grands cornets d'argent Ces éléments constitutifs du repas révèlent donc un monde de richesses défini par la notion de quantité. Ensuite, l'auteur multiplie les pluriels afin de faire remarquer l'abondance de ces produits de luxe. D'autre part, Zola plonge le lecteur dans cet univers de luxe en insistant sur le phénomène de surconsommation présent dans ce repas : bu et mangé beaucoup Nous avons ici une description de convives vivant dans l'excès. [...]
[...] Commentaire d'un extrait du chapitre 1 de La Curée Zola Zola est considéré comme le chef de file du Naturalisme. Écrivain, journaliste et critique d'art, il travaille à partir d'enquêtes, de témoignages afin de rester au plus près de la réalité sociale de son époque. Dans sa série de romans intitulée Rougon Macquart, il veut retracer l'« histoire d'une famille sous le Second Empire et montrer comment la destinée des êtres est profondément marquée par l'hérédité et le déterminisme social. [...]
[...] Aussi, nous observons une déshumanisation des convives. En effet, lorsque Zola les décrit un à un, il ne décrit qu'un fragment du corps : un bras au front et à la nuque les épaules De plus, les femmes sont assimilées à des statues comme si leur corps était inerte : les épaules de Mme Haffner avaient pris des blancheurs de cire Enfin, les femmes sont soumises aux hommes et manquent d'initiatives personnelles, elles ne bougent pas et attendent leurs maris : attendaient qu'on passât au salon Lors de ce repas, nous sommes forcés de constater que l'attitude des convives est basée sur les faux-semblants : Paraissaient souriait finement ils font semblant de. [...]
[...] Cependant, ceux-ci adoptent des comportements vulgaires et sans intérêt ; des comportements très peu intellectuels : Examinait le manche d'un couteau D'autre part, leurs conversations entre eux s'avèrent peu intéressantes : Elle avouait qu'elle adorait le laitage et qu'elle avait peur des revenants Ce ne sont pas des conversations fondées, seulement des lambeaux de phrases mais malgré tout, les hommes semblent ravis de recevoir ses confidences Nous nous retrouvons donc en présence de conversations sans liens ni réel intérêt. Enfin, nous observons que A. Saccard est un tartuffe. En effet, celui-ci contemple le baron Gouraud et l'assimile à un vieillard sensuel Propos absurde et mensonger, car il est difficile d'imaginer un vieillard sensuel, cela nous paraît anormal. Finalement, tous ces personnages dits de la haute société révèlent une certaine absence de réflexion, mais surtout une immoralité ostentatoire. [...]
[...] De plus, l'« ivresse des convives nous rapproche de cette idée ; ils ont abusé de l'alcool, nous pouvons citer : bu et mangé beaucoup Nous pouvons également noter beaucoup de marques de superficialité dans ce texte. En effet, il semblerait que A. Saccard ait invité ses convives dans le seul but de tirer profit de chacun d'eux. A. Saccard a la volonté d'être un homme plus influent. On peut voir cela quand A. Saccard contemple Gouraud, l'homme le plus important de la table. A. Saccard est obnubilé par le pouvoir et cherche constamment à accroitre le sien. [...]
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