Sciences humaines et arts, Commentaire de poèmes, ensemble de poèmes satiriques, Joachim du Bellay, Jean de la Fontaine, Paul Verlaine, Arthur Rimbaud, critique de la société, comparaisons animales
La satire est un genre de poème dans lequel le poète va dénoncer en se moquant. Nous avons ici des poètes du 19e siècle. Paul Verlaine avec "L'enterrement » dans Poèmes saturniens et Arthur Rimbaud avec "A la musique", un poète datant de la Renaissance, auteur de la Pléiade, Joachim du Bellay avec "Seigneur, je ne saurais regarder d'un bon œil…" dans Les Regrets. Puis un poète célèbre du grand siècle (17e siècle), La Fontaine avec "La Génisse, la Chèvre et la Brebis, en société avec le Lion" dans les Fables. On voit dans ces textes que les poètes essayent de dénoncer la société, mais de manière péjorative.
[...] Verlaine va assister à un enterrement qui va lui paraitre plutôt joyeux. On voit un prêtre qui « prie allègrement » v.4, « l'éduction du défunt, heureux duille » v.8. Mais toutes ces personnes qui assistent à l'enterrement ne sont intéressées que par l'argent que peut procurer cet enterrement, « les croque-morts au nez rougi par les pourboires » v.11 on comprend que leurs nez sont rougis d'ivresse puis à la fin « les héritiers resplendissants » v.14 ils attendent avec impatience la fin de l'enterrement pour passer au partage des héritages. [...]
[...] Il raconte même dans les trois dernières strophes de sa musique un jeu de regard avec la gent féminine. Du Bellay montre parfois son ressentiment au v.1 « Seigneur, je ». Le « je » de la Fable n'est pas le poète mais le « Lion » et dans « l'enterrement » Verlaine s'identifie quelques fois « je ne » v.1 et « tout cela me paraît » v.9. Pour conclure on voit que ces poèmes relèvent de la satire puisqu'ils ont tous quelque chose ou quelqu'un à dénoncer en se moquant et en utilisant des comparaisons provocatrices et péjoratives. [...]
[...] Ce poème est de tout accord avec La Fontaine qui lui aussi émaille son poème de comparaison animale. Le « Lion » est bien évidemment un « Seigneur » sachant qu'il est roi des animaux. Ce seigneur est accompagné d'une Génisse, d'une Chèvre et de leur sœur la Brebis. La différence de pouvoir est flagrante entre ces animaux. C'est la Chèvre qui a attrapé le Cerf mais c'est le Seigneur qui mangera cette prise puisqu'il est le plus fort, le plus puissant. [...]
[...] Puis un poète célèbre du Grand siècle (17ème siècle), La Fontaine avec « La Génisse, la Chèvre et la Brebis, en société avec le Lion » dans les Fables. On voit dans ces textes que les poètes essayent de dénoncer la société mais de manière péjorative. En quoi peut-on dire que ces textes sont des poèmes satiriques ? À travers le poème, le poète dénonce la société de manière évocatrice et provocatrice en se penchant vers des comparaisons animales. Celles-ci vont contribuer à faire passer un message. [...]
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