Honoré de Balzac est un auteur réaliste du 19e siècle. Il a créé une grande fresque littéraire qui s'intitule « La comédie humaine ». Le roman « Le Père Goriot » raconte l'apprentissage d'un jeune étudiant noble Rastignac, monté à Paris pour intégrer la haute société d'une part et la déchéance sociale et physique d'un commerçant enrichi sous la révolution, le père Goriot ruiné par l'avidité de ses filles.
[...] Commentaire du dénouement du Père Goriot - Honoré de Balzac Introduction Honoré de Balzac est un auteur réaliste du 19e siècle. Il a créé une grande fresque littéraire qui s'intitule La comédie humaine Le roman Le Père Goriot raconte l'apprentissage d'un jeune étudiant noble Rastignac, monté à Paris pour intégrer la haute société d'une part et la déchéance sociale et physique d'un commerçant enrichi sous la révolution, le père Goriot ruiné par l'avidité de ses filles. Le passage étudié se situe après sa terrible agonie et clôt le roman sur les obsèques du personnage éponyme. [...]
[...] Qualifié de bonhomme l.1847 c'est ensuite par la métonymie corps l qu'il est appelé lorsqu'il est enterré dans la fosse La hâte d'en finir Le temps réservé aux obsèques du père Goriot est très restreint, ce qui connote une idée d'envie d'expédier le service funéraire comme le révèlent les nombreuses indications temporelles : Le service dura vingt minutes l.1836 ; il commence à cinq heures et demi l.1840 et se termine à six heures l.1844 et le départ précipité des assistants aussitôt que fut dite la courte prière l.1846. Donc les funérailles sont expéditives et bâclées. De plus, le discours direct du prêtre prouve que lui-même se presse d'en finir : Nous pourrons aller vite, afin de ne pas nous attarder, il est cinq heures et demie l.1839/1840, ce qui est d'autant plus choquant venant d'un homme d'Église. Les différents verbes d'action conjugués au passé simple montrent une idée de précipitation : vinrent l.1832 ; donnèrent l.1832/1833 et chantèrent l.1835. [...]
[...] Sa montée pédestre : il fit quelques pas vers le haut du cimetière l.1858 annonce son désir d'ascension sociale. Sa larme qualifiée de dernière prouve bien que celui-ci va changer et qu'il n'est plus dans une phase d'apprentissage. À la toute fin du roman, Eugène de Rastignac ne va pas dîner chez Delphine, mais chez madame de Nucingen l.1866/1867, la mention du patronyme et non plus du simple prénom le fait rentrer dans la haute société. Paris : un objet de désir : Paris apparaît ici comme une proie désirable. [...]
[...] Il va donc vouloir conquérir Paris comme le suggère l'adjectif qualificatif avidement l.1861 afin de pénétrer l.1863 dans le monde de l'aristocratie représentée par la place Vendôme et le dôme des Invalides Il ne désire plus être dans la pension Vauquer, mais changer de milieu. Son expérience passée a donc été pour lui une véritable leçon. Eugène s'adresse à Paris comme un conquérant et veut défier cette ville comme le connote la personnification exclamative A nous deux maintenant ! l.1864/1865. Conclusion : En conclusion cet excipit est donc la rencontre entre une vie qui s'achève et une autre qui débute. [...]
[...] Les obsèques du père Goriot sont réduites à un contrat commercial. Le manque d'argent est aussi la source des larmes d'Eugène de Rastignac larme de jeune homme l.1854 accentué par la disproportion entre les adjectifs léger l.1851 et horrible l.1852. Le jeune étudiant ne verse pas de larmes sur la mort du père Goriot, mais parce qu'il souffre de sa pauvreté. II L'achèvement de l'itinéraire de Rastignac : Le passage du passé à l'avenir : L'emploi du passé simple il regarda l.1853 suggère qu'Eugène de Rastignac n'est plus un jeune homme, car il a évolué notamment grâce à Vautrin. [...]
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