Commentaire composé intro problématique plan en 3 parties et conclusion poème de Du Bellay L'Olive augmentée , 1550 s5
[...] Comment la nuit de Noël sert de prétexte au coup de foudre du poète ? Nous verrons que le contexte liturgique prend une part importante au poème, de même que le coup de foudre amoureux est prétexte à un amour idéalisé. L'événement principal de ce poème se situe lors de la nuit de Noël, cette fête liturgique est prétexte à la surprise infligée à l'amant : « C'était la nuyt que la Divinité Du plus haut ciel en terre se rendit. [...]
[...] Le poète a été touché par un trait. De même l'expression du lyrisme prend toute sa place ici avec l'énoncé des sentiments personnels du poète. Les références « moi » (vers « me » (vers 4 et et « Je » (vers montrent l'utilisation de la première personne du singulier et donc un vocabulaire personnel pour exprimer cet événement subi. Le champ lexical exprime également ce lyrisme amoureux avec les termes « Amour » (vers « cœur » (vers et il se mêle au champ lexical du couple avec les mots « même lien » (vers « ensemble » et « conjoindre » (vers 12). [...]
[...] C'est à la faculté de Poitiers qu'il étudie le droit puis y apprend le latin, la langue des savants. C'est là que, suivant les modèles antiques, il rédige ses premiers poèmes. Puis auprès de Ronsart il se livre à l'étude du grec et de l'italien, poète et humaniste, Pétrarque. Le recueil L'Olive augmentée publié en 1550 s'est vu ajouter 65 poèmes par rapport à l'édition L'Olive publiée entre 1449 et 1550. Du Bellay y célèbre une maîtresse imaginaire en s'inspirant de Pétrarque. Le poème étudié « C'était la nuyt que la divinité » en est le sonnet 5. [...]
[...] L'amour naît de la vue de l'être aimé mais n'est pas forcément réciproque. L'emploi du subjonctif imparfait « eût visé » (vers et « dût » (vers 11) souligne une action incertaine, non réalisée au moment où le poète s'exprime. Cette incertitude est entrevue également dans la dernière phrase du poème qui le clôt sur trois vers. L'énumération « aveugle, enfant, mal avisé » (vers 12) montre la maladresse du chérubin qu'est Cupidon et l'erreur qu'il a commise sur le choix de sa proie, selon l'avis du poète, et la déception que ce dernier montre avec « (hélas) » vers 13. [...]
[...] Cette maîtresse imaginaire s'inspire encore une fois de Pétrarque en tant que dame mystérieuse très peu décrite. Ici elle est évoquée avec les périphrases « cette grand'beauté » (vers et « La plus grand'proie » (vers 14) et l'emploi d'un superlatif, ainsi qu'avec le pronom personnel dans « vous a laissée» (vers qui lie le poète à la dame aimée. Cette maîtresse est donc idéalisée et le nom donné au recueil laisse l'ambiguïté planer sur son origine : serait-ce l'identité d'un végétal ou celle d'une humaine ? [...]
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