Axe 1 : Le registre épique utilisé pour décrire cette scène de bataille.
Axe 2 : Une bataille tragique.
[...] Cette mise en valeur de l'objectif guerrier, vu comme la seule importance, est également caractéristique du registre épique. Ce peut être vu comme rejoignant le tragique du texte qui, au fur et à mesure, se mêle davantage à l'épique jusqu'à la fin du texte. Le combat des deux armées face à face est également assimilé à un combat d'animaux de par sa violence et le sang versé. Une comparaison animale Les guerriers face à face sont déshumanisés de par la violence de leur affrontement. [...]
[...] Le caractère définitif de celle ci rajoute au pathétique, ce qui fait réfléchir le lecteur à la validité des causes de toute guerre. Ce récit de bataille mélange savamment les registres épique et tragique, donnant lieu à une bataille des plus réalistes. Le lecteur est pris dans sa lecture et ne peut s'empêcher de réagir. La qualité de l'écriture de l'auteur nous fait comprendre pourquoi cette œuvre a reçu deux prix : le Goncourt des lycéens en 2002 et le prix des librairies en 2003. [...]
[...] Le destin tout puissant est un des traits caractéristiques de ce registre. Ce destin implacable va jusqu'à les déshumaniser et les pousse à la limite de ce qu'ils peuvent supporter. Très vite, le dénouement de la bataille arrive. C'est un dénouement tragique en lui même, puisqu'il n'y a pas de victorieux. La mort est bien sur évoquée. Mêlée au portrait du guerrier Tolorus, elle est d'autant plus tragique qu'elle frappe quelqu'un de la trempe des héros. La mort : troisième protagoniste de cette bataille La présence de la mort est tout à fait naturelle si l'on considère que l'on est das une scène de bataille. [...]
[...] Tout de suite après, il est fait allusion à la charge d'un chameau qui piétine, lui aussi, des corps sur son passage. Un peu plus loin, Karavanath' se sert de son arme de la façon qu'un animal se servirait de ses cornes, ligne 22 : «planter sa lance dans les flancs de Kouame.» Ce thème continue plus loin, avec l'arrivée du groupe des chiennes de guerre, dont le chef tue Karavanath' en «plant[ant] dans sa gorge ses dents.», ligne 27. [...]
[...] Commentaire de texte : La mort du roi Tsongor est un roman de Laurent GODE de 2002. Mêlant habilement tragique et épique, ce récit se déroule dans une Afrique immémoriale et commence par la mort du roi, comme son titre l'indique. Centrée autour de la perspective du mariage de la princesse, l'imminence de la guerre pousse le roi au suicide. Ce geste n'empêchera malheureusement rien. Notre extrait relate la confrontation entre les armées des deux prétendants au chapitre III de l'œuvre. [...]
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