"De l'esclavage des nègres", est extrait De l'Esprit des Lois, de Montesquieu. Montesquieu était un écrivain et un philosophe des lumières très engagé politiquement, et contre l'esclavage des noirs.
Ce texte peut être lu comme une critique ironique, car tout d'abord, il paraît comme un réquisitoire des noirs. Mais, il s'avère ensuite ironique, et est en fait une dénonciation des pratiques esclavagistes sur les noirs.
[...] D'autres expressions dans le texte expriment la véracité des dires, comme "il est naturel de penser que" (l.10), "on peut juger" (l.13), alors qu'elles sont suivies de phrases complètement absurdes. C'est le cas, pour toute la phrase "il est impossible que nous supposions [ . ] que nous ne sommes pas nous-mêmes chrétiens" (l. 18/19). Elle exprime que les hommes dont il parle sont chrétiens, et qu'il serait invraisemblable de considérer les noirs comme des hommes. Cependant, les chrétiens sont censés traiter tous les hommes de manière égale, donc ils ne se révéleraient pas chrétiens en n'acceptant pas les noirs comme hommes. [...]
[...] Et malgré la monarchie absolue, l'esclavage sera quand même aboli en 1848, un siècle plus tard. Ce qui prouve que les protestations de Montesquieu ne sont pas avérées inutiles. [...]
[...] Alors que, ce même roi était favorable à la traite des noirs, et c'est ce contre quoi Montesquieu militait. Il fait la critique de toutes les formes de maltraitance que subissent les noirs, dues à leur physique, et le fait qu'ils ne soient pas intégrés à la vie sociale et religieuse du pays, comme nous l'avons vu précédemment. Une dénonciation des chrétiens est aussi faite, comme quoi ils croyaient avoir la foi alors que ce n'était qu'une illusion car ils ne suivaient pas la parole de Dieu. [...]
[...] Donc, si les noirs n'ont pas la bonne couleur de peau, ils ne peuvent pas faire partie de l'humanité. Avec ses arguments esthétiques, Montesquieu veut montrer qu'à l'époque, le physique d'une personne et sa couleur de peau était importants pour déterminer son avenir, en tant que citoyen ou esclave. D'autres arguments sont ainsi développés, notamment par rapport à la religion. D'après le texte, "on ne peut se mettre dans l'esprit que Dieu, [ . ait mis une âme, surtout bonne, dans un corps tout noir" (l. 7/8). [...]
[...] 21) insiste encore plus, sur l'hypothèse et la non réalité de ce que dit Montesquieu, alors qu'un véritable argumentaire serait entièrement écrit au présent de vérité générale. De plus Montesquieu commence son texte à la première personne du singulier car il parle de son avis personnel, alors que dans la suite du texte, il utilise 20) ainsi que la 1ère personnel du pluriel "nous" et on ne sait pas à qui d'autre il fait référence. Cela décrédibilise ce qu'il dit, car son argumentaire n'est pas logique, il s'appuie sur d'autres personnes non mentionnées, afin de ne pas être le seul à porter la faute. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture