« L'E?cole des Femmes (1662) est l'une des comédies les plus polémiques de Molière. En précurseur de l'émancipation de la femme, Molie?re va a? l'encontre des courants traditionnalistes et rétrogrades de son temps. Cette émancipation d'Agne?s suscite d'ailleurs l'étonnement de ses deux prétendants, Arnolphe et Horace, aussi surpris l'un que l'autre. »
[...] Agnès en effet est la véritable héroïne de cette pièce et son émancipation ira jusqu'à réclamer le droit à l'éducation dans le dernier acte, revendication d'avant-garde au XVIIe s. » Elle dit à Arnolphe : « [ . ] m'avez fait en tout instruire joliment ; Croit-on que je me flatte, et qu'enfin dans ma tête Je ne juge pas bien que je suis une bête ? Moi-même j'en ai honte, et dans l'âge où je suis Je ne veux plus passer pour sotte, si je puis. [...]
[...] Commentaire composé - acte III - Scène 4 « L'École des Femmes (1662) est l'une des comédies les plus polémiques de Molière. En précurseur de l'émancipation de la femme, Molière va à l'encontre des courants traditionnalistes et rétrogrades de son temps. Cette émancipation d'Agnès suscite d'ailleurs l'étonnement de ses deux prétendants, Arnolphe et Horace, aussi surpris l'un que l'autre. » Mol l'ÉCOLE DES FEMMES Sur quels ressorts, repose cette scène, véritable tournant de l'intrigue ? [Annoncer le plan] I. Les deux hommes sont tous deux dupes d'un quiproquo A. [...]
[...] La tirade qui suit ne lui laisse aucune occasion de réaffirmer sa certitude. Il este en silence et on peut l'imaginer se décomposer sur scène à mesure qu'il découvre la supercherie d'Agnès (champ lexical de la surprise ridiculisant Arnolphe). » B. Horace, l'amoureux exalté se laisse aller étourdiment à des confidences Alors que la parole d'Arnolphe se réduit à 2 vers, le jeune homme se lance dans une tirade comme s'il monologuait, il s'exprime avec exaltation par des phrases longues et complexes mêlant subordinations, coordinations, juxtapositions et surtout développant sans réserve une accumulation des effets de l'amour souligné par les parallélismes : « De la nature en nous, il . [...]
[...] Il multiplie les antithèses afin de montrer que l'amour transforme radicalement les entres : « avare /libéral : vaillant /poltron, civil / brutal. agile /pesante » et il achève l'accumulation des métamorphose par l'oxymore : « Et donne de l'esprit à la plus innocente. » La duplicité d'Agnès « En plaçant à la rime, les deux noms « innocence » et « Agnès » Molière attire l'attention sur les changements qui permettent ici à Agnès de dissocier paroles et acte, apparences et réalité. [...]
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