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Introduction
I) Un roman naturaliste
A. Cadre naturaliste
B. Révolution industriel
II) Une violence développée
A.Chez les hommes
B. chez la machine
Conclusion
Emile Zola est un grand romancier Français du XIX° siècle, considéré comme le chef de file du naturalisme, il a écrit : Thérèse Raquin (1867), L'Assommoir (1877) et parmi ceux-ci, La bête Humaine publié en 1890. C'est un roman très célèbre de l'auteur, et est aussi le 17ème volume du cycle des « Rougon-Macquart ».
Les Rougon-Macquart regroupent un ensemble de vingt romans écrits par Emile Zola entre 1871 et 1893. Il porte comme sous-titre : « Histoire naturelle et sociale d'une famille sous le Second Empire ». L'ouvrage a pour but d'étudier l'influence du milieu sur l'homme et les tares héréditaires d'une famille sur cinq générations.
Dans La bête Humaine, il est question d'un mécanicien, Jacques Lantier, un homme marqué dès son plus jeune âge par des pulsions sexuelles et meurtrières, et de sa locomotive qu'il aime plus qu'une femme.
Le passage que nous allons étudier raconte le combat entre Lantier et son chauffeur Pecqueux, à bord de la locomotive lancée à pleine vitesse...
Il s'agira donc de voir comment à travers le rôle symbolique de la machine et un suspens conservé dans un roman naturaliste, Zola dénonce t'il la violence des hommes.
Nous verrons tout d'abord, que ce passage est extrait d'un roman naturaliste, puis que la violence est tout particulièrement développée.
[...] La comparaison « comme s'il voulut faire sauter la machine » montre bien que Pecqueux cherche à faire du mal. La violence du chauffeur ressort dans les lignes 28 et 29 avec l'adverbe « brusquement », l'adjectif « violente secousse » et par l'accumulation des verbes de mouvement : « pousser », « jeter » (L-28). Le champ lexical de la bataille se fait remarquer à travers ce passage : « la lutte » « violemment » « tapant » « grillaient » « vaincu » « terreur » « massacre » (L-21). [...]
[...] Le régulateur permet de contrôler la pression dans une machine à vapeur. La locomotive représente donc la révolution industrielle où une énergie domine : la vapeur, fournie par le charbon : « casser son charbon à coups de marteau exagérés » « jetait du combustible sur la grille » (L-12). La première Révolution Industrielle crée l'évolution des transports par les chemins de fer. Elle se caractérise aussi par le passage d'une société à dominante agraire et artisanale à une société commerciale et industrielle. [...]
[...] Le train est aussi pris pour de la foudre : « pendant que la foudre les emportait » (L-45). Cette métaphore montre que le train est très rapide. Avec cette scène, Zola semble orienter le sens du train et de la machine vers une vision plus nuancé de progrès et de la civilisation. La violence des hommes ressort tout particulièrement dans cet extrait, et la locomotive qui semblait innocente devient alors elle-même la bête. Jacques Lantier et Pecqueux lutte dans un combat acharné, mais c'est la locomotive qui l'emporte sur eux et les laisse unis pour la vie. [...]
[...] Tous ces lieux montrent un long trajet et représente le temps qui passe durant le récit. A travers un roman naturaliste, Zola effectue une expérimentation de l'influence de l'hérédité : la violence pathologique chez Jacques Lantier. Certains éléments sont créateurs du suspense : « très sombre » « campagne vide et sombre » 44). L'atmosphère crée par le suspense est donc propice pour dénoncer la violence. La brutalité dans les échanges brefs montre des tensions entre les deux personnages : « Assez » (L-13). [...]
[...] Les Rougon-Macquart regroupent un ensemble de vingt romans écrits par Emile Zola entre 1871 et 1893. Il porte comme sous-titre : « Histoire naturelle et sociale d'une famille sous le Second Empire ». L'ouvrage a pour but d'étudier l'influence du milieu sur l'homme et les tares héréditaires d'une famille sur cinq générations. Dans La bête Humaine, il est question d'un mécanicien, Jacques Lantier, un homme marqué dès son plus jeune âge par des pulsions sexuelles et meurtrières, et de sa locomotive qu'il aime plus qu'une femme. [...]
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