Maupassant (1850-1893), écrivain réaliste, écrit Bel Ami en 1884, le roman fut publié en 1885 : dans cet extrait George Duroy vient d'être nommé chef des écho suite au dîner chez les Walten.
Après le dîner, Norbert de Varenne demande à Duroy de le raccompagné chez lui. Au cours de ce retour à pied, le contexte de la nuit d'un soir d'hiver est propre à la confidence. Norbert de Varenne expose à Duroy ses tristes pensées et lui fait un tragique tableau de sa conception de l'existence. L'intérêt est, sans aucun doute, la première rencontre théorique entre le héros et la mort.
I) La forme du texte : un monologue
Dans cet extrait, on est en présence de deux interlocuteurs donc dans l'absolu nous sommes en présence d'un dialogue en discours rapporté dans le style direct. On constate bien qu'il y a deux personnages «voyez-vous», «vous, à votre âge». De plus, le «je» et le «vous» subissent un certain élargissement au «on» et au «nous» (...)
[...] Son discours se transforme en monologue, on a des questions oratoire ou rhétorique. –Durant le monologue, différents buts sont poursuivis. On a Norbert de Varenne face à son déclin. Bel-ami face à son ascension. La mort est une idée abstraite pour Duroy. retrouve toutes les aspirations de Duroy (argent, amour et gloire) dans ce monologue. Introduction Maupassant (1850-1893), écrivain réaliste, écrit Bel Ami en 1884, le roman fut publié en 1885 : dans cet extrait George Duroy vient d'être nommé chef des écho suite au dîner chez les Walten. [...]
[...] L'un est au sommet de sa carrière et est fasciné par les vanités alors que l'autre est à la fin de la sienne et à s'est lassé de ces vanités. Pourquoi ce monologue est-il alors tragique ? En effet, les pensées du poète sont très sombres allant au delà de la mélancolie avec aucun espoir d'échapper à la mort. II)La mort dans le monologue Ici, le mot mort est plusieurs fois répété mais c'est tout de même assez peu pour un passage traitant autant de ce sujet. Ligne on a une mise en relief de la mort Oh ! [...]
[...] Maupassant insiste vraiment sur les mots décrivant les effets ravageur de la mort sur l'être humain. On y trouve d'ailleurs, le champ lexical du temps depuis quinze ans je l'ai senti peu à peu Elle m'a émietté la gueuse, la longue destruction La mort est en fait le temps qui passe et qui détient le pouvoir de transformer tout ce qui se heurte sur son passage. Cela est montrer par l'antithèse de la ligne 16, vivre, enfin, c'est mourir Pour Norbert de Varenne, la mort est une force sournoise ; on a le champ lexical de la méchanceté gavotte méchante (l.18). [...]
[...] Cependant, Bel-Ami est aux antipodes de la conception de Norbert de Varenne et pour ainsi dire, c'est son premier contact avec la mort. Cet extrait pose une vision très pessimiste de la vie et paraît influencé par la philosophie de Schopenhauer. Les souffrances qui s'accumulent et la mort au dernier acte, voilà l'éternel tragédie ».Et ce qui frappe le plus dans cet extrait, c'est le caractère obsessionnel . De plus, Duroy et Norbert de Varenne ne sont pas porteur des mêmes visions. [...]
[...] Après le dîner, Norbert de Varenne demande à Duroy de le raccompagné chez lui. Au cours de ce retour à pied , le contexte de la nuit d'un soir d'hiver est propre à la confidence. Norbert de Varenne expose à Duroy ses tristes pensées et lui fait un tragique tableau de sa conception de l'existence. L'intérêt est, sans aucun doute, la première rencontre théorique entre le héros et la mort. Plan : I)La forme du texte : un monologue II)La mort dans le monologue I)La forme du texte : un monologue Dans cet extrait, on est en présence de deux interlocuteur donc dans l'absolu nous sommes en présence d'un dialogue en discours rapporté dans le style direct. [...]
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