Dictionnaire Philosophique Voltaire Torture
Commentaire composé entièrement rédigé. Plan structuré en trois grandes parties. Cours 1ere, peut être rendu au professeur tel quel.
[...] Voltaire se place dans le camp des défenseurs de la torture pour mieux les ridiculiser ensuite II Le point de vue des adversaires est parodié Un crime à l'origine du droit La torture est présentée comme faisant partie du droit, avec des termes tels que «jurisprudence etc . Or la torture viendrait de voleurs de grands chemins, c'est à dire d'une violation du droit. Le droit viendrait donc d'une violation du droit, c'est paradoxal. Voltaire se moque ainsi du point de vue des partisans de la torture. De plus le but de ces voleurs et de prendre de l'argent. La torture est donc un mauvais moyen pour un mauvais but. [...]
[...] On est dans l'article Torture qui est situé juste après l'article Tolérance On a d'abord une définition, puis un historique de la torture. Comment, à travers le genre objectif qu'est le dictonnaire, Voltaire parvient-il à donner son avis subjectif? Nous verrons comment il exploite le genre du dictionnaire pour se moquer de ses adversaires et critiquer la torture. Plan: I L'utilisation du genre du dictionnaire Un genre sérieux Une définition édulcorée II Le point de vue des adversaires parodiés Un crime à l'origine du droit L'outil du despotisme Le soutien de l'Eglise III Une pratique archaique La régression de la société Un objet de divertissement I L'utilisation du genre du dictionnaire Un genre sérieux L'auteur nous dit d'abord que c'est un sujet bas, sans importance. [...]
[...] La torture est une distraction, un divertissement. Elle est d'ailleurs comparée à une comédie. On a également, dans l'apologue du magistrat, une critique de la vénalité des charges. Voltaire critique le fait que la barbarie soit ainsi institutionnalisée. Conclusion: On voit qu'en adoptant le point de vue de ses adversaires et en le ridiculisant, Voltaire montre ainsi l'absurdité de la torture. Il montre également qu'elle n'a rien à faire dans l'époque contemporaine et qu'elle représente une régression de la société. [...]
[...] Le soutien de l'Eglise Voltaire utilise l'expression lèse-majesté divine Cet expression a réellement été employée par le pape Innocent IV pour cautionner la torture. On voit donc que l'Eglise a permis aux tyrans de justifier la torture. III Une pratique archaique La régression de la société L'époque romaine est mentionné. On voit que les Romains ne torturaient que les esclaves, cela se basait donc sur un statut juridique. Or à l'époque de Voltaire, la distinction se fait uniquement sur l'apparence. [...]
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