Commentaire sur l'Albatros de Charles Baudelaire et issu du livre "Les Fleurs du Mal"
Ce poème est intéressant car il nous permet de voir le point de vue de Baudelaire sur la société et comment les Hommes sont comportés envers lui.
La conscience d'être différent des autres et le fait d'être incompris par les hommes sont décrits sur un mode lyrique par Baudelaire. Il a recours à cette image pour décrire sa propre condition dans une société qui l'ignore complètement. L'image de l'Albatros capturé évoque l'idée d'être totalement étranger au monde qui l'entoure. Il faut savoir que Baudelaire faisait partie de la génération incomprise des poètes maudits.
Alors nous verrons comment le poète se met dans la peau de l'albatros ? Pour répondre à cette problématique je ferai un commentaire en trois thèmes : j'étudierais d'abord les deux mondes opposés qui sont représentés dans ce poème, puis la cruauté des marins envers l'albatros et enfin je terminerais par la chute.
[...] Dans cet univers qui est inaccessible aux Hommes et donc un monde sans humiliation. [...]
[...] Alors que sur terre il est détaillé avec des adjectifs dévalorisants comme « maladroit et honteux », « piteusement » ,« laid ».Tout comme Baudelaire qui est incompris des Hommes dans son propre monde mais peut être enfin lui-même quand il est seule dans l'Azur, c'est pour cela qu'il rêve de voler comme un oiseau pour rejoindre cet endroit mais malheureusement il est obligé d'avoir recours aux paradis artificiels pour rejoindre l'Azur.Les rimes alternées « planche » / « blanche » : expriment bien l'opposition entre les deux mondes, celui de la poésie, et celui de la réalité. « Les planches » : terme trivial, construction humaine, symbole de la civilisation, qui s'oppose au ciel. Les deux mondes opposés sont représentés dans ce quatrain, nous allons maintenant voir comment Baudelaire généralise l'Homme et la cruauté des marins envers l'albatros. [...]
[...] L'image de l'Albatros capturé évoque l'idée d'être totalement étranger au monde qui l'entoure. Il faut savoir que Baudelaire faisait partie de la génération incomprise des poètes maudits.Alors nous verrons comment le poète se met dans la peau de l'albatros ? Pour répondre à cette problématique je ferai un commentaire en trois thèmes : j'étudierais d'abord les deux mondes opposés qui sont représentés dans ce poème, puis la cruauté des marins envers l'albatros et enfin je terminerais par la chute. Dès le début du texte on remarque que deux mondes opposés sont représentés dans ce poème. [...]
[...] Il faut prendre au sens physique et moral la chute du poète ainsi que celle de l'oiseau. A travers ces images symboliques, perdant la liberté dont il jouit quand il « hante la tempête », c'est une métonymie du climat pour désigner le lieu, il est désormais prisonnier des " planches " car « ses ailes l'empêche de marcher ». On note aussi le caractère ridicule de l'oiseau quand il n'est plus dans son élément. Les qualités de l'albatros qui indiquent sa supériorité (beau, virtuose, mais aussi "compagnon" fidèle) ne peuvent qu'injustement faire l'objet d'humiliation et de sadisme de la part de l'homme : plus dure sera la chute . [...]
[...] La brutalité de la capture est soulignée par l'enjambement entre le vers 1 et 2 qui met l'accent sur le verbe prendre. Cette capture est d'autant plus cruelle que Baudelaire souligne dès le premier vers qu'elle a pour seul motif l'amusement des marins « pour s'amuser » qui est un complément circonstanciel de but qui est encadré par les virgules (apposition) ces procédés grammaticaux qui cherchent à mettre en évidence la cruauté des hommes, gratuite. Les albatros au sol, les marins dominent la situation. Cette domination transparaît à l'étude des verbes employés. [...]
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