Commentaire de texte avec introduction, développement et conclusion sur un extrait de l'Assommoir de Zola avec problématique : Comment Émile Zola relate-t-il la misère du peuple dans cet extrait ?
[...] Rien n'attire Gervaise dans le monde ouvrier. Elle n'utilise aucun terme positif pour décrire la scène qui se déroule sous ses yeux. Un monde masculin C'est un monde masculin, sale qui est dépeint ici par Gervaise. En effet, la description des hommes présents dans l'établissement relève du champ lexical de la saleté : « sales », « ordures », « noires ». Leurs ongles, si noirs, sont même comparés au deuil ; le deuil peut être d'une vie sans alcool. [...]
[...] Au contraire, il a souhaité montrer les hommes tels qu'ils sont. C'est cependant une mauvaise image qui est dépeinte, une image de misère, de machines, d'hommes sales etc. Elle permet ainsi au lecteur de visualiser la période du XIXème siècle, depuis les yeux de Gervaise. Le tableau de la misère et du monde alcoolique des hommes est dépeint par une femme, désespérée. D'autres auteurs, à la même époque ont été inspirés par la misère populaire dans leurs écrits. C'est le cas notamment de Victor Hugo, dans Les Misérables (1862). [...]
[...] Une femme remplie d'espoir ? Gervaise, épouse de Coupeau semble d'une part remplie d'espoir. En effet, elle espère encore et toujours que son mari l'emmènera au cirque. Le cirque aurait pu permettre au couple de sortir de cette spirale de misère, afin de se distraire un peu. Elle est lasse d'attendre, ce qui signifie qu'elle a déjà beaucoup attendu et qu'elle a longtemps eu espoir. D'autre part, la dernière phrase de l'extrait marque probablement un revirement de ses pensées. L'allégorie « nous boirons la monnaie ensemble », marque cependant la perte de tout espoir. [...]
[...] La question qui se pose en l'espèce est la suivante : Comment Émile Zola relate-t-il la misère du peuple dans cet extrait ? Afin de répondre à cette question, il convient d'examiner dans une première partie le naturalisme mis à l'œuvre afin d'analyser dans une seconde partie la place de Gervaise, épouse de Coupeau. Le naturalisme à l'œuvre Le roman de Zola s'inscrit dans le mouvement naturaliste tant par le monde ouvrier et masculin que par l'univers monstrueux, de misère qui est dépeint. [...]
[...] Quelle est son rôle dans le roman ? Le place de Gervaise Gervaise est prisonnière de ce milieu, de sa condition mais elle semble avoir espoir. Une femme prisonnière Gervaise est à la prisonnière de son mari et de son milieu social. Elle est d'abord prisonnière de son mari. Elle est prisonnière de son amour tout comme Coupeau est prisonnier de l'alcool et de ce monde dans lequel il s'enferme. De plus, elle ne souhaite pas rester chez elle et est lasse d'attendre son mari. [...]
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