Au XVIe siècle, de nombreux poètes de la Pléiade évoquent le thème de la fleur. Ronsard, dans le poème « Sur la mort de Marie », utilise la rose et la compare à une femme. Il montre ainsi son éclat, sa beauté. Chassignet, poète baroque du XVIIe siècle, reprend ce thème de la fleur dans son poème intitulé « Comme la fleur ». Il réalise alors un parallèle entre la fleur et la vie. Nous pouvons alors nous demander comment le baroque s'approprie un thème de la Pléiade : la fleur.
Chassignet reprend la forme du poème : le sonnet, et un thème : la Nature. Grâce à l'odorat et le toucher, nous apprenons que la Nature domine la fleur et représente un danger. C'est aussi un danger pour l'Homme car le poète fait une comparaison entre la fleur et l'Homme. La Nature est montrée à travers le cycle de la vie bien présent dans le texte.
[...] L'odeur correspond à la renommée de la vie et elle est consumee et oubliée par le cœur des humains Chassignet s'exprime à la première personne du pluriel, il utilise l'adjectif possessif nos et le pronom impersonnel on Ces mots correspondent au poète et à tous les Hommes. Le poète s'inclut donc dans la condition humaine. Il a une vision pessimiste de la vie. Conclusion Le poète s'inspire de la Pléiade. En effet, il reprend le thème de la Nature de la Pléiade en particulier celui de la fleur. Mais il reprend le motif de la fleur à des fins différentes. [...]
[...] Ce sens permet de sentir la Nature ainsi que le tactile. Il permet de sentir, de toucher la Nature ; les mots correspondants au toucher sont les vens foule au piez dévore brulent et rotissent Ces mots peuvent être regroupés dans le champ lexical du danger. Les sens correspondent alors aux dangers dus à la Nature plus puissante que la fleur. Les Hommes dominent la fleur, ils sont représentés par le pronom impersonnel on La Nature originelle est aussi supérieure à la fleur, elle est composée du soleil et des vens Analogie entre la fleur et l'Homme Comme le faisaient les poètes de la Pléiade, Chassignet établit une comparaison entre la fleur et l'Homme. [...]
[...] Il réalise une métaphore filée entre la fleur et la vie. En comparant la fleur à l'Homme, il ressent un mal-être et de la mélancolie car il qualifie la vie de fragile, éphémère, et fatale. Cette mélancolie, présente dans ce poème, est souvent reprise dans les poèmes baroques du XVIIe siècle. Nous pouvons alors faire un parallèle entre ce poème mélancolique et le tableau Melencolia de Dürer (1514). [...]
[...] La fleur est l'image de la vulnérabilité de l'Homme. Elle est soumise aux dangers naturels et climatiques. La Nature est supérieure à elle et donc est également supérieure à l'Homme. Il y a une prise de conscience de la vulnérabilité de l'Homme. Cela fait référence au contexte et à l'héliocentrisme. La puissante de l'Homme est remise en question. Le cycle de la vie Le poète évoque le cycle de la vie. Le cycle de la vie correspond de la naissance à la mort. [...]
[...] L'auteur effectue donc un travail sérieux sur les antithèses. Au vers des comparaisons sont établies entre la vie et la fleur en ce qui concerne la mort. Nos jours [ ] tombent comme la fleur, comme la fleur perissent (v.5 à 7). La vie de la fleur est fatale ainsi que celle des Hommes. Cette fatalité de la vie est donc amplifiée par les antithèses et par les comparaisons. La mélancolie Dans ce poème, Chassignet utilise le registre lyrique en exprimant ses sentiments. [...]
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