2012, Comme une bête, Sorman, style d'écriture, Annie Ernaux, Van Den Heuvel, oralité, monologue, croyance païenne, zoolâtrie, anthropomorphisme
Les récits d'Annie Ernaux laissent place à un style d'écriture énonciatif dont le point de vue subjectif du narrateur, combiné à une rédaction qui peut sembler anarchique ou confuse, permet la mise en évidence d'un sujet émotionnel, pour reprendre les termes de P. Van Den Heuvel. L'oralité est très bien retranscrite: absence de ponctuation ou ponctuation peu commune (multiplication des points de suspension par exemple), syntaxe difficile à suivre voire chaotique, fréquence de phrases débutant de manière non conventionnelle, vocabulaire imprécis...
[...] Comme une bête - Joy Sorman (2012) - Questions d'analyse 1-Quels rapprochements pouvez-vous faire entre le style d'écriture de Joy Sorman et d'Annie Ernaux ? Les récits d'Annie Ernaux laissent place à un style d'écriture énonciatif dont le point de vue subjectif du narrateur, combiné à une rédaction qui peut sembler anarchique ou confuse, permet la mise en évidence d'un sujet émotionnel, pour reprendre les termes de P. Van Den Heuvel. L'oralité est très bien retranscrite: absence de ponctuation ou ponctuation peu commune (multiplication des points de suspension par exemple), syntaxe difficile à suivre voire chaotique, fréquence de phrases débutant de manière non conventionnelle, vocabulaire imprécis . [...]
[...] Tout passe par le regard. Pim constate cependant que cette forme de communication ne peut amener à établir une réelle relation avec les animaux. Pim déconseille ainsi une telle relation car elle lui semble impossible. De plus, lui qui aime manger de la viande et surtout tuer les animaux, il se trouverait dans une situation où meurtre et amour seraient compatibles et cela l'effraie. Cela montre la contradictoire nature humaine puisque l'homme aime les animaux, mais il aime aussi le manger. [...]
[...] 4-Comment Pim se déshumanise-t-il et comment devient-il lui-même comme une bête au fil du roman ? Pim se déshumanise en plusieurs phases. Pim cherche à savoir ce qu'être un animal représente vraiment. « Il veut voir comment ça fait de faire la bête » (p.68). C'est pour cela qu'il se rend à l'abattoir. Aussi, Pim se transforme quasiment en vache lui aussi lors d'un énième duel de regard. Il en vient également à lire des ouvrages sur les tribus indigènes qui mangeaient leurs adversaires pour absorber leurs forces. [...]
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